L'Institut national d'archéologie de l'université d'Alger 2 (Bouzaréah) organise depuis hier un colloque national sur les 50 ans de la recherche archéologique en Algérie qui s'inscrit dans le programme tracé dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance. Ont pris part à ce colloque des archéologues, des chercheurs et des professeurs en archéologie. En marge de la manifestation, des objets antiques ont été exposés par des étudiants. Selon M. Azzoug Abdelkrim, directeur de l'Institut d'archéologie à Bouzaréah : “Ces deux journées sont une occasion aux chercheurs algériens au sein de l'université et du secteur de la culture d'exposer leurs travaux de recherche dans le domaine archéologique et de répondre à la principale problématique dudit colloque : qu'est-ce qu'on a donné à l'Algérie durant 50 ans dans le domaine archéologique ?” De son côté, M. Ighilahriz Farid, directeur du Centre de recherche en archéologie (CNRA) nous dira : “L'archéologie est une science jeune. Elle a vu le jour en Algérie à l'époque coloniale pour répondre à un besoin qui n'est pas celui de l'Algérie indépendante. L'Algérie a besoin d'investir tous les sites archéologiques ayant marqué l'histoire de notre pays depuis les périodes les plus éloignées afin de restituer la mémoire du territoire algérien. Qui dit mémoire, dit identité.” Concernant l'exposition, une étudiante en archéologie (participante à l'exposition) nous dira : “Le but de cette exposition est de faire connaître aux étudiants les richesses que recèle notre pays.” Et une autre exposante de renchérir : “La fouille se fait dans les quatre coins du pays, par exemple à Taza (Tissemssilt), Aïn Lehneche (Sétif), Mador (Souk-Ahras), etc.” R.H.