Malgré la pluie torrentielle qui s'est abattue sur la wilaya d'Aïn Témouchent, les quatre pères de famille, qui ont décidé d'entamer une grève de la faim illimitée à partir de ce dimanche devant le siège de la wilaya, sont allés au bout de leur menace et rien ne semble ébranler leur volonté ni leur détermination. Derrière leurs banderoles, les quatre grévistes, à savoir Rezig Amara, Kadri Imad, Salhi Safi et Heddi Hadjri, disent représenter une trentaine d'autres familles qui partagent la même situation. D'ailleurs, forts de ce soutien, ces derniers ne comptent pas baisser les bras et se disent mobilisés pour arracher leurs droits. Parlant au nom des 30 familles signataires d'une pétition, les grévistes dénoncent leur marginalisation quand il s'agit du droit au logement social et du droit au travail. “Si nous sommes passés à ce stade de revendication, c'est parce que nous n'avons reçu aucun écho favorable à la suite du sit-in observé le 28 juillet dernier devant le siège de la wilaya pour faire entendre nos voix. Si nous avions interrompu notre manifestation trois jours après, c'est parce que la partie avec laquelle nous avions entamé le dialogue nous a promis de résoudre notre situation. Or, sept mois après, on ne voit pas encore le bout du tunnel”, déclarent-ils. Et d'ajouter : “Nous comptons sur la presse écrite pour que cesse notre calvaire car nous vivons dans des conditions atroces. Nous saisissons cette occasion pour appeler le wali à prêter une oreille attentive à nos revendications.” M. L