Le mouvement de “redressement” du FLN, structure que préside Abdelaziz Belkhadem, ne désespère pas d'organiser son congrès dans les délais fixés, soit pour la dernière semaine du mois de décembre. En dépit du désaveu du Conseil d'état et de l'incapacité à attirer le gros du contingent qui constitue la base du FLN restée fidèle à Benflis, le mouvement de “redressement” multiplie les sorties sur le terrain et les rencontres avec “ses élus”, dans l'espoir de tenir “le congrès” de “remise sur le droit chemin” de l'ex-parti unique puisque Benflis, aux yeux du ministre des affaires étrangères, est presque accusé “d'apostasie”. à se fier à son chargé à la communication, M. Kara, “le mouvement a atteint sa vitesse de croisière” et il ne reste que quelques retouches à apporter aux préparatifs. C'est ainsi que deux séminaires “des élus” sont prévus pour ce week-end. Le premier, aujourd'hui, regroupera ceux de l'extrême est à Annaba et le second, vendredi, à Bouira, un choix du lieu dicté par sa symbolique, ceux de la région Centre, soit quelque treize wilayas sous la présidence de Abdelaziz Belkhadem. D'autres séminaires sont également prévus pour l'après-Aïd à Béchar et à Ouargla. Ce n'est pas tout, puisqu'une réunion de la structure exécutive devait se tenir aussi, hier soir, à Alger. A l'ordre du jour figurent, notamment, l'évaluation des travaux des quatre commissions et la préparation des élections sénatoriales prévues pour la fin de l'année en cours et à l'occasion desquelles le mouvement espère glaner quelques sièges. Outre cet “activisme” sur le terrain, le mouvement de “redressement” fait état, aussi d'informations que nous n'avons pas pu confirmer, concernant de nouvelles “recrues” au sein du mouvement. Selon Kara, Bendouma Ahmed, sénateur, Bouzegza Lounès, membre du CC et Knafou Ahmed, député, ont déserté il y a quelques jours le FLN pour rejoindre le mouvement. Par ailleurs, soixante-douze élus à Aïn-Témouchent auraient aussi rejoint le mouvement. K. K.