L'Université Paris VIII organise, les 9 et 10 mars prochains, un colloque de deux jours portant sur le documentaire algérien, sur une recherche de l'universitaire Khadidja-Oulm et sous la direction des professeurs Zreik et Compte. L'ouverture du colloque se fera par une conférence intitulée “L'Algérie dans le documentaire”. Elle sera animée par Mouloud Mimoun de l'association le Maghreb des films. Le premier documentaire diffusé sera, Ça tourne à Alger (2008) de Salim Aggar. D'une durée de cinquante-quatre minutes, le documentaire s'intéresse au parcours de quatre cinéastes algériens durant la décennie noire : Malik Lakhdar-Hamina, Belkacem Hadjadj et Yamina et Mohamed Chouikh. “Le documentaire a été choisi justement sur la problématique de la réalisation et production du cinéma en Algérie durant cette période difficile”, argumente-t-on sur le communiqué de presse. Le réalisateur Salim Aggar animera également une conférence intitulée, “La représentation de la femme algérienne dans le documentaire”. D'autres conférences sont par ailleurs annoncées dans le programme de ce colloque, premier du genre en France, notamment “Genèse et évolution du film documentaire en Algérie” animée par Mohamed Bensalah (université d'Oran Es-Sénia), “Les traces algériennes” animée par Natacha Cyrulnik (Institut Ingémédia, Université du Sud Toulon-Var, France), “Fragments d'une mémoire collective à sauver” animée par Brahim Hadj Slimane, “Intertextualité et construction de l'identité filmique au travers du cinéma de Tariq Teguia” animée par Vincent Sorrel (Laboratoire GRESC, université Stendhal, Grenoble3), “Le film kabyle : un tissage savant et subtil entre fiction et documentaire ?” animée par Frédérique Devaux Yahi (université d'Aix-Marseille, France), “Béjaïa doc : une expérience de pratique artistique et cinématographique” animée par Habiba Djahnine et “Le documentaire algérien une trace patrimoniale ?” animée par Hafida Boulekbache (université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis). Plusieurs documentaires sont également programmés : Les traces algériennes (2011) de Natacha Cyrulnik, L'Algérie de Gaulle et la bombe (2010) de Larbi Benchiha, Bir d'eau (2011) de Djamile Beloucif, Avant de franchir la ligne d'horizon (2010) de Habiba Djahnine, L'Algérie la vie quand même (2001) de Djamila Sahraoui et J'ai habité l'absence deux fois (2011) de Drifa Mezaner.