C'est avec une grande stupéfaction que nous avons fait lecture de l'article consacré à l'UGTA et publié dans votre livraison du jeudi 13 novembre 2003. Tout en relevant le caractère extrêmement discourtois et diffamatoire dudit article, j'affirme ici et officiellement, à l'adresse de vos lecteurs et de l'opinion publique en général, notre totale disponibilité à recevoir, à tout moment, des membres dûment mandatés de l'IGF, de la Cour des comptes ou autres institutions, structures ou organismes compétents en la matière, à l'effet de procéder à toute investigation, vérification, audit ou enquête sur la situation financière, comptable et patrimoniale de l'UGTA. Déplorant comme il se doit la précipitation avec laquelle des accusations graves ont été portées contre l'UGTA, nous jugeons nécessaire d'informer de ce qui suit : La subvention annuelle accordée par les pouvoirs publics à l'UGTA découle d'une application normale de la convention 87 de l'OIT ratifiée en son temps par l'état algérien. L'utilisation de cette subvention fait l'objet d'un contrôle à chaque fin d'exercice par les experts de la SNC (Société nationale de comptabilité), avec copies du bilan certifié adressé au ministère du Travail et au Trésor de la wilaya, conformément à l'article 24 de la loi 90-14 du 2 juin 1990 relative aux modalités d'exercice du droit syndical et à l'article 101 de la loi de finances pour l'année 2000 qui stipule : “Les subventions de l'état ou des collectivités locales ne sont accordées aux associations et organisations à compter du 1er janvier 2000, qu'après présentation de l'état des subventions accordées antérieurement, lequel doit traduire la conformité des dépenses avec les objectifs auxquels lesdites subventions ont été affectées.” Quant à la gestion des différentes caisses et les œuvres sociales, elle revient à la tutelle qui désigne un gestionnaire et comptable, l'UGTA, membre du conseil d'administration, joue seulement avec les autres partenaires le rôle d'orientation. Il est, en outre, réaffirmé ici que la centrale UGTA n'est et n'a été, à aucun moment et à aucun niveau, impliquée et concernée par la gestion et le fonctionnement des œuvres sociales ou autre tâche de l'éducation ou de tout autre secteur. Et que, de ce fait, l'organisation n'a jamais bénéficié des ressources de ces organismes, chose aisément vérifiable par toute forme de contrôle public.