Renforcé par l'adhésion massive des fonctionnaires de la justice suite à la fin de non-recevoir, signifiée par le département de Belaïz au syndicat “officiel”, le Conseil national du secteur de la justice affilié au Snapap a décidé de prendre à bras-le-corps toutes les revendications du secteur. Faire front commun avec les autres corps, notamment les corps communs, est l'objectif visé désormais. Pour ce faire, le conseil a lancé un appel à tous les greffiers et aux corps communs de la justice pour prendre part au Congrès national qui aura lieu vendredi. “S'unir et sortir avec un communiqué commun portant toutes les revendications des différents corps sans exclusion aucune”, note le communiqué du Conseil national du secteur de la justice. Et de justifier le recours à cette action par “la politique de la tutelle qui tend à jouer avec les sentiments des travailleurs et leur division par la création de syndicat parallèle en vue de gagner du temps” pour étouffer la contestation des fonctionnaires de la justice, qui remonte déjà à plus d'une année. La tutelle a, en effet, tout fait pour casser et diviser les différents corps. Résultat : le combat mené séparément n'a fait qu'affaiblir cette corporation qui a fait face à diverses pressions. Le conseil du Snapap tentera donc, vendredi, de créer un nouveau front pour faire face à la tutelle et pouvoir défendre ses revendications. Révision du statut particulier en vue d'intégrer les fonctionnaires au secteur de la justice et non à la fonction publique, révision des indemnités, des horaires de travail, le paiement des heures supplémentaires… sont autant de revendications qui attendent une satisfaction concrète depuis leur approbation par la tutelle en avril 2011. M B