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Louisa 5 eme partie
Publié dans Liberté le 10 - 04 - 2012

Résumé : Je fus reçu avec tous les honneurs par Fares et sa famille. On me propose tout de suite du café et des beignets chauds. Taos, la sœur aînée du marié, insista pour me présenter à la mariée, qui était sa propre cousine. Je la suivis pour atterrir dans la chambre nuptial décorée avec un goût exquis.
Je suivi Taos qui m'indiqua une pièce au fond d'un long couloir :
- C'est là où se cache notre mariée, me lance-t-elle d'un air espiègle.
La chambre nuptiale était décorée avec soin. Tapis aux couleurs chatoyantes, rideaux en dentelles, tableaux, lustres, et au milieu du mur qui me faisait face se dressait une cheminée en pierre taillée.
La mariée était assise sur son lit, entourée de quelques filles. Elle me jette un regard interrogateur et regarde sa cousine, qui était désormais sa belle sœur.
- Je te ramène une invitée… heu... une amie qui vient juste d'arriver.
Je m'approche de cette belle femme aux yeux de biche et l'embrasse sur les deux joues, avant de lui présenter mes vœux.
Elle sourit, heureuse, et m'invite à m'asseoir auprès d'elle :
- Que ta venue soit un bon présage…
Qu'elle était belle Malika ! Belle dans sa tenue traditionnelle, que rehaussait un maquillage clair et discret.
Elle ne cessait de me sourire, et me demande :
- C'est la première fois que tu viens dans notre village ?
- Oui… mais j'ai l'impression d'être déjà des vôtres, vous êtes si hospitaliers.
- Nous sommes comme tout le monde. Nous aimons recevoir et nous vanter d'être les dignes descendants de ceux qui nous avaient précédés. Nous n'avons rien inventé au fait…
Nous n'avons fait que respecter nos traditions.
- Je vois… les coutumes des aïeux sont sacrées. Mais je pense que je suis mal tombée pour discuter de cet aspect. C'est le plus beau jour de ta vie et je suis là à te harceler avec mes impressions.
Elle rit :
- Mais non, tu ne me harcèles pas… (elle chuchote ). Bien au contraire tu me délivres.
- Hein… ?
- Oui… Depuis ce matin, les femmes ne cessent de faire la navette pour me prodiguer mille et un conseils pour ma future vie de femme et d'épouse. On dirait que j'épouse un étranger, alors que je connais Fares, depuis qu'on avait encore tous les deux de la morve au nez.
- Je vois, tu as dû t'ennuyer.
- Bien plus que tu ne le penses. Je suis une femme qui aime discuter et échanger les idées et toute cette ambiance de cirque m'irrite.
- Tu vas bientôt quitter les lieux et cela ira mieux pour toi.
- Pas de si tôt… Fares veut qu'on passe les vacances ici, au village. Nous ne pourrons rallier la ville qu'à la rentrée.
- Eh bien, il faut s'y accommoder alors.
Elle pousse un soupir :
- Ai-je le choix ?
- Ne t'en fais donc pas… Tant que je serais au village, nous pourrons nous revoir et jacasser. Cela te va ?
Elle sourit :
- Oui… mais (elle met un index sur sa bouche) chut, il ne faut surtout pas qu'on nous entende. Je n'aimerais pas que Taos ou quelqu'un d'autre soupçonne quelque chose.
Je souris :
- Pourquoi donc ? Qu'a-t-on fait de mal ?
- Rien, bien sûr. Mais tu connais les femmes. Elles ont toujours quelque chose à reprocher.
Taos revint. Elle dépose devant nous une petite table en bois, sur laquelle était disposé un grand plat de couscous fumant et arrosé de légumes et de viande, un grand pichet de lait caillé, de la galette et des figues fraiches.
Un véritable festin !
Elle me regarde et me pince la joue :
- Tu es tellement pale ! On voit que tu n'as rien avalé depuis des lustres.
- C'est vrai.
- Alors fais donc honneur à notre diner. Malika sera heureuse de le partager avec toi… Elle aussi n'a rien mangé de la journée (elle sourit et me fit un clin d'œil). L'émotion a eu raison d'elle…
Elle s'en va en invitant le reste des filles à la suivre dans la grande salle, où déjà des convives étaient attablés.
(À suivre)
Y. H.


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