Devant environ trois cents de ses militants rassemblés dimanche à la maison de la culture Abdelkader-Alloula de Tlemcen, avec une forte composante féminine, le président du Front national pour la justice sociale (FNJS), Khaled Bounedjma, a développé un discours plutôt favorable au président de la République dont il a loué “le courage d'avoir initié des réformes politiques à la mesure des aspirations du peuple” et souligné aussi “que ceux qui prétendent que le scrutin législatif sera entaché de fraude se leurrent, car je suis profondément persuadé que les magistrats, dont la neutralité n'est pas à démontrer, n'iront pas jusqu'à cautionner une telle duperie électorale, le 10 mai prochain”. Durant quarante-cinq minutes et sous les you- yous incessants des femmes, le leader du nouveau parti FNJS, a souligné “que celui qui milite dans nos rangs ne doit pas s'engager dans des promesses fallacieuses, car nous avons juré fidélité aux martyrs de la guerre de Libération nationale, et d'exprimer sur le terrain leurs aspirations de construire une Algérie debout et forte où les disparités sociales doivent tomber pour laisser place à une justice égale pour tous et ce, dans tous les domaines”, ajoutant que “l'Etat algérien avec ses 200 milliards de réserves de changes n'a pas pu, des années durant, régler les problèmes de l'emploi et du logement, alors comment voulez-vous qu'un nouveau parti comme le nôtre, créé il y a à peine deux mois, puisse réaliser des miracles comme s'il s'agissait de brandir une baguette magique. Non, nous sommes réalistes et travaillons pour l'avenir”. Dans ses propos, Khaled Bounedjma s'est beaucoup attardé sur la question de la jeunesse que “certains, ici et là, utilisent comme un fonds de commerce pour leurs desseins politiques alors qu'en fait, ils n'ont jamais rien fait pour elle, alors que c'est la génération montante en faveur de laquelle on doit tout mobiliser pour garantir son avenir serein. Seul le président de la République a institué en sa faveur les nombreux dispositifs de prise en charge comme l'Ansej, la Cnac, l'Anem”. À noter que le candidat tête de liste Hamli Mohamed, actuel président de l'Assemblée populaire de la wilaya, est un transfuge du FLN dont il a déserté les rangs pour, a-t-il dit “rejoindre une formation où les idéaux concordent avec la réalité et les perspectives du pays”. B. A
