SETIF : Un homme retrouvé mort dans un puits Un homme âgé de la cinquantaine, du village d'Iharkan, commune de Bouandas, au nord de la wilaya de Sétif, a été retrouvé mort, avant-hier dans un puits. Les agents de Sonelgaz ont trouvé le cadavre de la victime dans un puits près de sa maison, au moment où ces derniers effectuaient des travaux de raccordement au gaz naturel. Les éléments de la Protection civile se sont déplacés sur les lieux et ont évacué le corps de la victime vers la morgue de Bougaâ, et puis à l'hôpital de Constantine pour l'autopsie. Une enquête à été ouverte par les éléments de police de la daïra de Bouandas pour déterminer les causes de ce drame. Mohamed OUASLI Collo : La cité des 205-Logements à l'abandon La cité des 205-Logements qui fait partie de la grande cité dortoir Mohamed-Cheïkh de Collo est depuis son occupation, en 1995 sans revêtement. Elle reste la seule cité de la ZHUN de Collo non encore bitumée. Les logements socioéducatifs de cette cité qui sont occupés essentiellement par les travailleurs de l'éducation et de la santé et aussi par les familles victimes du terrorisme ont été construits au niveau de deux assiettes différentes. Hormis l'immeuble de trois blocs qui a été cédé à la police et aux cadres de l'administration locale et qui a été d'ailleurs doté de toutes les commodités nécessaires comme l'électricité, le gaz ainsi que le revêtement de ses accès, les habitants des autres immeubles ont dû attendre 6 autres années pour disposer de l'électricité et du gaz après une rude bataille avec l'administration. Ils ont, de surcroît, participé aux frais des travaux de raccordement de ces deux énergies indispensables. Mais les autorités locales ainsi que l'OPGI ont, depuis 1995, ignoré le calvaire des locataires vu que le pourtour et les accès de ces immeubles ne sont toujours pas revêtus, laissant ainsi cette cité dans un état lamentable. En effet, les habitants souffrent des nuages de poussière qui envahissent leurs domiciles en été et les accès qui sont transformés en bourbiers durant la saison des pluies. Pis encore, ces terrains vides non bitumés sont devenus des dépôts de matériaux de construction comme le sable, les enrochements et le gravier pour les travaux de revêtement et de réalisation au niveau des cités limitrophes. Même les vides sanitaires sont gorgés d'eaux usées à longueur d'années. Il va sans dire que certaines maladies comme l'allergie aux poussières, sont répandues au niveau de cette cité. Les locataires ont, à maintes reprises et à leurs frais, fait des opérations de pose de tuf pour réduire un tant soit peu les aléas de la boue mais cela reste inefficace tant que l'asphalte n'est pas posé. Des habitants de cette cité se sont présentés à Liberté pour non seulement exposer leur calvaire mais aussi pour demander aux autorités concernées d'intervenir pour interdire le dépôt des matériaux de construction au niveau de cette cité, car ils sont décidés à faire valoir ce droit par eux-mêmes. BOUKARINE A. KHENCHELA : Les habitants bloquent deux routes nationales Les routes nationales qui relient respectivement Khenchela à Tébessa et Biskra ont été fermées, avant-hier, à la circulation par des habitants en colère, provoquant des désagréments à de nombreux usagers de la route contraints de faire de longs détours pour rallier ou quitter Khenchela. En effet, Les habitants du village Ras El-Ma relevant de la commune d'Ouled Rachache ont bloqué la RN83 à l'aide des pierres et pneus brûlés pour exprimer leur colère quant aux promesses non tenues de la part des responsables locaux. Les revendications ont trait à l'éclairage public, l'aménagement urbain, l'eau potable et la création des postes d'emploi pour les jeunes chômeurs. Deson côté, le chef de la daïra s'est rendu immédiatement sur les lieux pour prendre langue avec les protestataires et a promis de transmettre leurs doléances au wali dans les plus brefs délais. Par ailleurs, Les habitants de la localité d'El-Djahfa dans la commune de N'sigha, au sud de Khenchela, ont procédé à la fermeture de la route nationale qui mène à Biskra durant plusieurs heures. La colère avait comme origine la politique de la sourde oreille des autorités locales devant leurs doléances qu'ils ne cessent de réitérer depuis plusieurs mois. Les protestataires ont décidé de recourir à cette action pour exprimer leur mécontentement quant aux conditions qualifiées d'intenables dans lesquelles ils vivent depuis des années. Z. M.