Pour rendre hommage au professeur du droit, Mohand Issad, une brochette de juristes algériens et français (Ali Haroun, Leïla Aslaoui, Bontems Claude, David Cyrille…), collègues et amis du défunt, a édité un livre intitulé : L'exigence et le droit. “Les auteurs de cet ouvrage collectif ont voulu témoigner des différentes facettes de la vie professionnelle de Mohand Issad : universitaire, avocat, arbitre, conseil mais aussi citoyen”, écrivent Ali Benchenneb et Chérif Bennadji dans la préface, avant d'ajouter : “Mohand Issad, c'est déjà près de cinquante années de fréquentation quotidienne du droit, dans différentes postures”. “Ces postures le conduisent à exprimer des opinions, à prendre position sans mépris aucun pour leur support, depuis une thèse sur l'exequatur des décisions de justice ou un ouvrage sur le droit international privé, deux fois réédités jusqu'aux interventions dans les médias sur le fonctionnement — les dysfonctionnements — de l'appareil judiciaire ou de tel autre service public, à commencer par celui de l'enseignement, voire sur l'impact de la généralisation du recours au crédit documentaire sur le commerce extérieur ou, de façon plus générale, sur l'absence d'efficacité de la norme juridique en Algérie”, affirment-ils encore. Témoignant des qualités de l'homme, les deux préfaciers le présentent comme quelqu'un d'“exigeant” et de “toujours ouvert à l'autre et à l'écoute de l'autre”. A. C.