Le candidat qui drive la liste du FNA, semble revenir à la charge pour séduire l'âarch (tribu) des Harzlis à Laghouat. Il s'est engagé à débourser 250 millions de centimes pour financer la pompe immergée du forage situé au lieudit El-Mawred. Dans la wilaya de Laghouat, la “chekara” et le tribalisme ont imposé leur diktat, renvoyant en bloc le militantisme et la compétence. Les valeurs sont loin derrière l'argent. L'achat des voix lors des élections n'est un secret pour personne. Cette pratique regrettable est devenue monnaie courante au sein de plusieurs partis. La jonction entre l'argent et la politique se confirme au fil des jours. Ainsi, l'activité politique est sérieusement prise en otage par les affairistes. Le candidat qui drive la liste du FNA semble revenir à la charge pour séduire l'âarch (tribu) des Harzlis à Laghouat. En effet, dans le cadre de sa campagne électorale de proximité, pour séduire les électeurs de Hassi Dellâa, localité située à quelque 130 km au sud-est de Laghouat, le richissime candidat du FNA s'est montré, mardi passé, insistant pour être réélu le 10 mai prochain. Dès son premier passage dans cette localité en pré-campagne électorale, pour séduire les électeurs, il n'a pas trouvé mieux que de s'engager devant l'assistance à débourser 250 millions de centimes pour financer la pompe immergée du forage situé au lieudit El-Mawred. Pompe tombée en panne depuis près d'un mois. L'offre étant qualifiée d'indécente par les citoyens, une quarantaine de notables représentant l'âarch des Harzlyas de Hassi-Dellâa, se sont réunis et ont décliné à l'unanimité l'offre du candidat tête de liste FNA. Après concertation, ils ont convaincu Benmouiza, P/APC de Hassi Dellâa, à décliner, à son tour, ladite offre. Ils avaient estimé en effet que la compagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain ne devrait en aucun cas être le mobile d'une telle offre estimée à pas moins de 250 millions de centimes, rien que pour séduire leur âarch. Ainsi l'offre a été décryptée comme étant du mépris envers les citoyens. Mardi passé, aux environs de 21h, le candidat du FNA était chez un de ses “courtiers” de la région, en compagnie d'une quarantaine de citoyens, autour d'un festin. C'est durant cette occasion qu'il a présenté, encore une fois, son offre de 120 millions de centimes pour la construction d'une école coranique. Offre que l'imam de la mosquée Al-Atiiq n'a pas hésité à accepter. Un chèque bancaire lui serait remis le lendemain en mains propres par le richissime candidat. Ainsi, dans le cas où les citoyens ne déclineraient pas cette énième “offre”, son donneur aura réussi à jouer sur la fibre religieuse du âarch de Harzlis. Dénonçant ladite offre, une bonne partie des autochtones considèrent qu'il s'agit là d'une pratique pour le moins insolite qui dénote du degré d'archaïsme qui caractérise l'organisation et le fonctionnement de nombre de partis politiques. Il faut dire que le candidat FNA n'est pas dans sa première tentative puisque déjà en 2007 lors de son élection sur la liste des candidats libres, Hamdi Aïssa n'a pas hésité à déterrer les vieux démons qu´on croyait à jamais ensevelis, puisque, en l'absence de programme politique cohérent à faire valoir pour convaincre l'électeur, il a continué à miser sur le couscous royal et le tribalisme pour appâter l'électorat de la tribu des H'razlya. Le choix de Hassi Dellâa, lieu d'où il a donné le coup de starter de sa campagne électorale, n'est pas fortuit puisque la localité est le fief des Harzlis, un des plus grands âarch de la région de Laghouat, implantée particulièrement à Bellil, Hassi R'mel, Ksar El-Hirane et au chef-lieu de wilaya. B A