La grève des travailleurs de l'éducation nationale affiliés à l'Unpef s'est poursuivie lundi avec, en parallèle, des rassemblements devant les sièges de wilaya. Une nouvelle réunion s'est tenue, lundi en fin d'après-midi, entre les représentants de la tutelle et ceux du syndicat Unpef, mais sans aucun résultat. “La rencontre au siège de la tutelle n'a eu aucun résultat concret”, indique le communiqué de l'Unpef, estimant que “les rencontres ne sont qu'un remake des précédentes puisque seules les dates changent”. Selon l'Unpef, le département de Benbouzid, “qui use toujours de la politique de la menace, tente de casser le plus grand syndicat de l'éducation. Mettant à exécution son complot, la tutelle annonçant via des communiqués la création de coordinations des corps de l'éducation par certains chargés de mission qui ont été exclus des rangs de l'Unpef”. Le syndicat de Sadek Dziri avertit, une fois de plus, la tutelle “du danger de la situation à l'approche des épreuves scolaires et des élections législatives et lui fait endosser la responsabilité du pourrissement en raison de la non-satisfaction des revendications et le recours à la politique de l'autruche”. La poursuite de la grève risque de perturber les épreuves anticipées du bac sportif et du BEM d'éducation physique et sportive, artistique et musicale, qui devront commencer aujourd'hui à travers tout le territoire national. 95% des candidats aux deux examens (bac et BEM) sont inscrits à ces épreuves. À signaler, enfin, que de son côté, la Coordination des corps communs et ouvriers professionnels du SNTE qui comptent poursuivre leur débrayage a annoncé, hier, le report de tous ses rassemblements pour ne pas perturber les élections législatives. M. B.