L'espoir était perceptible jeudi chez les militants et candidats à la députation du Front du changement (FC). Le président du parti, Abdelmadjid Menasra, qui a voté dans la matinée dans une école primaire à Bouchaoui (Alger), affichait un large sourire en mettant le bulletin de vote dans l'urne. “Nous sommes confiants, nous avons mené une campagne digne de ce nom où nous nous sommes donnés à fond, ce qui veut dire que nous nous attendons à un score respectable”, nous a expliqué à 11h un membre de la direction de cette formation politique née d'une dissidence du Mouvement de la société pour la paix de Soltani. Selon ce responsable, le parti a traité toutes les questions qui intéressent la population. Au quartier général de campagne installé à Draria, les militants étaient aussi confiants. Toute la journée, ils étaient à l'affût de la moindre information les orientant sur les tendances du vote. Des va-et-vient incessants au siège de campagne. Mais la majorité des militants était dans les centres de votes. Ils avaient pour mission d'observer la régularité du scrutin. Les militants et sympathisants qui affluaient au QG étaient quant à eux confiants. à 15h, deux jeunes militants du parti ont montré leur propension à avoir un résultat “satisfaisant”. “Notre parti plaide pour le changement, ce qui veut dire qu'il veut en finir avec les anciennes pratiques et impulser une nouvelle dynamique, c'est pour cela que nous avons de l'espoir”, disent-ils. À 18h30, Bouzouaoui, classé deuxième sur la liste d'Alger, affiche une mine souriante. “Nous attendons de voir les résultats pour les commenter”, a-t-il expliqué jeudi. Mais il n'a pas voulu s'aventurer en spéculant sur un quelconque résultat. “Il ne faut pas devancer les choses”, argue-t-il tout en indiquant : “Personne ne peut faire des prévisions en la matière.” Il notera cependant que “l'on s'attend à de bonnes nouvelles”. “Les informations qui nous parviennent sont bonnes, les gens nous disent que nos listes sont accueillies favorablement par les électeurs qui y apportent leur voix”. Des dépassements sont enregistrés par cette formation politique au niveau de certains bureaux de vote. Ils sont dus “parfois au manque d'expérience des coordinateurs ou des chefs de centre de l'administration”, dit-il. “Je suis intervenu pour redresser la situation dans certains bureaux de vote”, relève-t-il. Selon lui, les taux de participation annoncés par le ministre de l'Intérieur “ne sont pas vraiment importants”. N. M.