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La diva a travaillé avec ces deux sommités de l'art musical kabyle
L'hommage de Nouara à Matoub et Cherif Kheddam
Publié dans Liberté le 28 - 05 - 2012

“Ils sont toujours vivants dans nos cœurs”. Nouara, qui a travaillé avec Cherif Kheddam et Lounès Matoub durant sa longue carrière, ne pouvait ne pas évoquer ces deux artistes, aujourd'hui au firmament du Ciel.
De passage à Montréal où elle a donné un concert dans le cadre de la 4e édition du Festival culturel nord-africain (FCNA), la chanteuse Nouara est revenue sur le parcours qu'elle a partagé avec Cherif Kheddam et Matoub. “Cherif est un artiste complet, un perfectionniste”, dit-elle de celui qui l'avait remarquée lorsqu'elle était dans une émission enfantine à la radio. Quelques essais de voix et la jeune Nouara ne tardera pas à subjuguer par sa puissance vocale celui qui sera par la suite son mentor. C'était en 1963. Une année après, elle a enregistré avec Cherif Kheddam sa première chanson, Ayen ur tezrid. Commence alors une longue carrière dans la chanson, parallèlement à son travail de comédienne à la radio nationale. Même si beaucoup d'auteurs ont aidé Nouara, comme Mohamed Hilmi, Benmohamed, Hassan Abassi, Madjid Bali, le nom de Cherif Kheddam reste intimement lié à la carrière de diva kabyle. “Sans lui, je ne serais pas Nouara”, avoue-t-elle. “Cherif Kheddam faisait beaucoup de recherches musicales ; il écoutait les musiques turque, grecque, égyptienne, etc. C'était un maestro”, reconnaît Nouara, qui a été honorée, mercredi dernier, à l'occasion d'une cérémonie organisée à l'hôtel le Gouverneur, à Montréal. Des toiles réalisées par des artistes peintres algériens établis au Canada ont été offertes à Nouara. Sa première cassette est sortie en 1974, année internationale de la femme. Mais il faut attendre une décennie pour voir Nouara réaliser en solo un album qui restera dans l'anthologie musicale kabyle. Un projet d'un album murissait dans la tête de Nouara, mais la maladie de Cherif Kheddam et, par la suite, sa disparition en janvier 2012 ont ajourné l'initiative. Les spectacles sont une sorte de thérapie pour la chanteuse. Elle a sillonné les plus grandes scènes, aussi bien en Algérie qu'à l'étranger, dont le mythique Olympia de Paris. “Je n'ai jamais répété, c'était Cherif qui faisait les répétitions”, révèle-t-elle. Invitée à la radio CFMB à la veille de son gala à Montréal, Nouara est revenue sur le travail fait en duo avec Lounès Matoub. “Je l'ai rencontré en 1992. Aussitôt, une solide amitié s'est nouée entre nous. J'ai découvert un grand artiste, mais aussi un homme sensible et plein de modestie. J'ai enregistré trois chansons avec lui”, témoigne Nouara, qui dit ne pas oublier la tournée qu'elle avait faite avec Matoub au Canada en 1992.
“J'ai côtoyé un artiste plein d'humilité et qui vouait un respect immense à la femme”, dit-elle. Matoub et Nouara ont collaboré ensemble dans l'enregistrement d'un double album Hymne à Boudiaf dans lequel on a eu le loisir de découvrir le génie professionnel et la puissance vocale des deux artistes. “Je voulais faire un album avec lui, mais dommage il n'est plus parmi nous”, regrette celle qui se dit encore affectée par l'assassinat du Rebelle.
Nouara a révélé un projet qui sommeille depuis 15 ans avec Medjahed Hamid et Madjid Bali. La maquette est prête et le produit fini.
Y. A.


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