Le maire de Boumerdès suspendu de ses fonctions Le maire de Boumerdès, K. Fodil a été suspendu avant-hier par le wali de Boumerdès, a-t-on appris de sources bien informées. Plusieurs griefs liés à la gestion de la commune ont été retenus contre le président de l'APC qui avait été installé il y a à peine quatre mois en remplacement de S. Mohamed lui aussi suspendu suite à ses déboires avec la justice. Le nouveau maire sera installé le 5 juin prochain, précisent nos sources. À noter que récemment, plusieurs entreprises Ansej ont écrit au wali de Boumerdès lui demandant de faire la lumière sur la procédure d'ouverture des plis relative à deux marchés d'aménagement des plages de Boumerdès. M. T. Boghni (Tizi Ouzou) : Les transporteurs des Ouadhias en grève Les transporteurs de voyageurs par fourgons desservant les communes des Ouadhias et de Tizi N'tletta, à une trentaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou ont observé une grève hier durant toute la journée. Cette action a été décidée quand ils apprirent qu'une décision de les délocaliser de leur lieu habituel de stationnement (rue des frères Zamoum) vers un autre endroit tout près du stade communal. Ils ont ainsi refusé de rejoindre cette dernière place. Cela a engendré des embouteillages monstres au centre-ville déjà asphyxié par le nombre de véhicules qui y transitent. Quant aux voyageurs aux destinations précitées, ils ont souffert toute la journée recourant à des “clandestins” à des tarifs élevés pour regagner leur domicile. Cette délocalisation a été décidée car les commerçants de cette rue jugent que ces transporteurs entravent leurs différentes activités d'autant plus qu'il y a eu concentration d'autres gérants de ce moyen de transport, toujours maintenus à cet endroit. Des scènes d'altercations entre les deux parties y ont été signalées. De leur côté, les contestataires décident d'entreprendre d'autres actions jusqu'à gain de cause. Signalons enfin que le cas de Boghni est le même que dans d'autres villes de la wilaya où ce genre d'activités n'est pas du tout réglementé. Des arrêts sont improvisés partout si bien que les riverains se plaignent au quotidien. Aucune ville n'a jusqu'à aujourd'hui réalisé une gare routière afin de centraliser tous les transporteurs. C'est l'anarchie partout, constate-t-on. F. I. Yatafène : La commune croule sous les ordures Pouvant facilement être une perle en matière d'hygiène et de propreté, vue l'agencement, le calme et la quiétude, le chef-lieu de la commune de Yatafène, dans la daïra de Beni-Yenni croule sous les ordures. Le constat est plus qu'affligent car malgré la disponibilité permanente des services de la voierie à mettre un peu d'ordre, des commerçants et des particuliers, venant parfois des localités voisines ou des villages limitrophes y déversent sans vergogne leurs détritus en tous genres et ce à quelques mètres seulement du centre de santé et sur la rive de l'oued El Djemaâ. Ainsi, l'accumulation des ordures et autres déchets parfois dangereux aura sans doute des conséquences nuisibles sur la santé des citoyens et celle des troupeaux d'animaux domestiques qui s'y abreuvent. À rappeler qu'on dénombre plus d'une dizaine de dépotoirs créés sur les bords du lit de cette rivière. Par ailleurs, le décor hideux attire toute sorte de charognards auxquels s'ajoute la prolifération de meutes de chiens errants qui empoisonnent la vie aux habituels résidents. Notons aussi que des dépotoirs anarchiques poussent à chaque occasion, répit ou grève des éboueurs. Cela n'est pas sans montrer la valeur et l'importance de cette frange sociale en quête d'un statut, d'une reconnaissance. Bref, si chacun pouvait réfléchir avant de jeter n'importe où et n'importe comment ses immondices, ce serait là le début d'une écocitoyenneté. LIMARA B.