La grève cyclique qu'avaient entamée les travailleurs communaux entre dans sa troisième semaine. Le mouvement de trois jours initié, toutes les deux semaines par la Fédération nationale du secteur des communes (FNSC) affilié au Snapap, ne compte pas s'arrêter. Ainsi, les syndicalistes appellent les travailleurs communaux à maintenir la pression en restant mobilisés pour le prochain mouvement prévu du 11 au 13 de ce mois. “Notre mouvement vient pour imposer la satisfaction de notre plate-forme de revendications, et essentiellement la révision du statut particulier et du régime indemnitaire”. C'est ce qui ressort d'un communiqué rendu public, hier. Le mouvement a pour objectif de dénoncer le retard “injustifié” que mettent les pouvoirs publics pour répondre aux doléances des communaux à l'instar des autres secteurs, selon le communiqué. Pour les protestataires, la position des pouvoirs publics vis-à-vis de leurs problèmes est “une aberration qui traduit un mépris flagrant envers les travailleurs des communes”. Les travailleurs des communes se battent depuis 2010 pour le respect des libertés syndicales et le droit de grève, la réintégration de tous les syndicalistes licenciés et suspendus arbitrairement et l'amélioration du pouvoir d'achat. Les protestataires plaident, également, pour l'ouverture des négociations sur la révision du statut particulier et le régime indemnitaire de cette catégorie de fonctionnaires, ainsi que dans l'élaboration de toute la réglementation relative au monde du travail, la révision du statut particulier des corps communs, des ouvriers professionnels, des conducteurs et des gardiens. Les grévistes exigent, par ailleurs, l'intégration en priorité de tous les contractuels et vacataires en poste, l'abrogation de l'article 87 bis et le maintien du régime de la retraite sans condition d'âge. D. S.