Véritable régal pour les yeux, les plages de St-Cloud et Rizi Amor (ex-Chapuis), d'une longueur de plus de 3 km, et qui constituent la fameuse corniche de Annaba, sont les plus fréquentées par les Annabis comme par les visiteurs. Légendaires pour leurs fantastiques promenades, qui ne désemplissent pas à longueur d'année, ces plages publiques les plus proches de la ville connaissent, depuis jeudi, soit le début de la canicule, une affluence record et une ambiance bon enfant. Cependant, certains individus, voire même des propriétaires de structures touristiques implantées sur le littoral annabi en général, continuent d'exploiter illégalement les plages, en plaçant tables et chaises sur le sable, ce qui a rendu la tâche très difficile aux estivants pour trouver une place où s'installer. Ainsi, l'interdiction par les pouvoirs publics de l'occupation des plages sans autorisation ne semble nullement décourager quelques propriétaires de kiosques à glaces et établissements touristiques. Ces individus, qui défient les lois de la République, imposent carrément leur diktat sur les lieux. À titre d'exemple, du côté de Belvédère, St-Cloud et Rizi Amor, pour ne citer que celles-ci, des estivants qui ont tenté de placer des parasols ont été menacés, voire agressés. D'ailleurs, de nombreux vacanciers souhaitent le renforcement des plages par des agents de sécurité afin de mettre un terme à ces dépassements. Par ailleurs, les estivants ont été surpris de constater le manque de propreté et d'hygiène sur les plages et la frénésie de certains individus dans les aires de stationnement des véhicules, activant également et toujours dans l'informel. Cette situation, qui a été relevée par des citoyens en vacances victimes de ces pratiques, perdure en dépit de sévères mises en garde. Elle concerne aussi bien les plages de Annaba que celles implantées dans les communes de Chétaïbi et de Séraïdi, fréquentées souvent par des estivants venant de l'arrière-pays, notamment des wilayas de Constantine, Tébessa, Guelma, Oum El-Bouaghi, Khenchela et même des régions du Sud. Ainsi, la nécessité d'une restructuration et d'une réorganisation des plages autorisées à la baignade le long du littoral annabi se fait sentir et s'impose en ce début des vacances d'été, afin de permettre aux estivants de profiter des plaisirs de la mer. B. B