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PROJECTION DE TROIS FILMS SUR L'EMIGRATION
Ces jeunes de banlieue...
Publié dans Liberté le 13 - 06 - 2012

Les Xes rencontres cinématographiques de Béjaïa ont été marquées, lundi, par la projection, à la Cinémathèque, de trois films (long et court métrages et docus de fiction) qui portent un dénominateur commun : la banlieue. Wesh wesh, de Rabah Ameur-Zaïmèche, Rue des cités, de Hakim Zouhani et Carine May, et Fait croquer, de Yassine Qnia, reflètent les espoirs ainsi que les souffrances de personnalités touchantes qui évoluent en marge de la société. Wesh wesh, long métrage réalisé en 2002, entre dans le cadre du cycle dédié à Rabah Ameur-Zaïmèche. Cette fiction de 83 minutes relate les aventures de Kamel qui sort de prison et retourne dans sa banlieue en Seine-Saint-Denis. Même s'il veut repartir sur de nouvelles bases saines, Kamel est vite rattrapé par son milieu social. Dans le docu de fiction, Rue des cités, réalisé en 2011, il est question du jeune Adilse, un banlieusard de 20 ans. Les deux réalisateurs, qui alternent fiction et vrais témoignages, racontent l'histoire de jeunes qui aspirent à dépasser leur réalité sociale, qui rêvent de décrocher les étoiles, malgré les contraintes et les difficultés. Une série de portraits émouvants. Ces films réalisés sous des regards différents et des expériences uniques restent fidèles aux productions classiques sur les banlieues françaises. Les plus jeunes imitent les grands (délinquance, trafic de drogue, inconscience), alors que les plus âgés – ceux qui ont purgé leur peine – tentent de ne pas récidiver pour construire un avenir meilleur. Les clichés sont présents, encore une fois, mais pour Carine May, “tous les Français ont le même regard et clichés sur les banlieues. On n'est pas sociologue, mais on a décrit la réalité, ce qu'on vit et ce qu'on ressent”. Wesh wesh s'inscrit également dans cette même démarche, mais Rue des cités est plus puissant, notamment grâce aux témoignages qui cassent le mythe de la banlieue. Et la réalité l'emporte sur la fiction ! Le court métrage, gravitant autour de cette même thématique, est plutôt drôle. Fais croquer (qui signifie partage), réalisé en 2011 par Yassine Qnia, est l'histoire du jeune Yassine qui tente de réaliser un film avec ses potes. Mais très vite, Yassine déchante et laisse tomber ses rêves.
Inspiré de sa vie personnelle, et bien loin des stéréotypes, le réalisateur a raconté l'histoire de jeunes voulant vivre leur passion par tous les moyens. D'ailleurs, il avait précisé après la projection qu'il n'en pouvait plus de voir “des productions où je ne me retrouve pas”. Or, “ce film reflète notre personnalité”.
H. M.


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