C'est, aujourd'hui, le solstice d'été, la fête de la mi-été aussi (mid-summer) mais surtout le jour le plus long de l'année. Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) ne manque pas de marquer une halte, à l'occasion, et célébrer cette date à symbolique scientifique en organisant, aujourd'hui à son siège à Bouzaréah, une journée porte ouverte portant sur “l'encouragement de la production scientifique et industrielle nationale" pour ce qui des énergies renouvelables. “Ça sera l'occasion d'honorer les meilleures productions scientifiques du semestre dans la revue des Energies renouvelables avec un prix d'encouragement de la production industrielle de l'année dans les énergies renouvelables", nous a déclaré Samy Bouchaïb, chargé de communication de l'événement. Et afin d'encourager le travail collaboratif, le centre inaugurera à Bouzaréah un Open Space qui permettra un gain d'espace et une meilleure communication entre les chercheurs. À noter que cette année, le solstice d'été coïncide avec la célébration du dixième anniversaire du bulletin des Energies renouvelables. Ce denier a pour mission de promouvoir et de diffuser de l'information scientifique et technique spécialisée en matiere d'énergies renouvelables. Il diffuse, aussi, des opinions sur les problématiques énergétiques et environnementales soulevées par les préoccupations de l'heure. Actuellement, l'Algerie dépend fortement des énergies fossiles, ce qui en soit peut constituer un handicap si dans l'avenir on ne trouve pas des palliatifs. Une nouvelle politique énergétique qui suppose une stratégie nationale destinée à jeter les bases d'une production électrique provenant à 40% de technologies propres à l'horizon 2030 mais pas seulement. Il est question surtout de l'amorce d'une dynamique verte à travers des programmes de développement des énergies renouvelables et efficacité énergétique à plus forte raison que l'Algerie dispose d'un véritable gisement solaire avec ses 3 500 heures d'ensoleillement par an. Or, il se trouve que le taux d'intégration des énergies renouvelables, en Algerie, ne dépasse les 5%. Il s'agit, par ailleurs, pour l'Algerie dans le cadre de Désertec de lancer avec ses partenaires dans production d'électricité renouvelable de 1 000 MW. Un projet en pleine maturation qui viendrait en appoint avec tout ce qui est entrepris dans le domaine. N S