Inauguré au début des années 1970, le barrage est tombé dans l'oubli et dans un envasement avancé. Le conseil consultatif communal de la localité de Ouaguenoun, qui regroupe les présidents des comités de village et les représentants d'associations culturelles œuvrant pour la gestion participative des projets de développement de la municipalité dénoncent l'état dans lequel se trouve actuellement le barrage d'eau de Djebla. Inauguré au début des années 1970, ce barrage, situé à quelques kilomètres du chef-lieu communal de Ouaguenoun, se trouve dans une situation des plus critiques. L'activité est restée au stade primitif et traditionnel. Le barrage n°6 tombe alors dans l'oubli et se trouve dans un envasement avancé. En effet, la commission d'évaluation mise en place par ledit conseil a dressé un tableau noir sur la situation dans laquelle se trouve cette infrastructure hydrique. Les anomalies constatées sont entre autres la fissuration des parois du déversoir de l'ouvrage, à partir de laquelle fuyaient des quantités d'eau considérables, ainsi que le délabrement de la station de pompage, la détérioration des vannes et des conduites et l'absence d'alimentation en énergie électrique de la station de retenue d'eau. Par ailleurs, la commission d'évaluation prévient d'un éventuel risque de pollution que peut engendrer l'installation illégale de motopompes aux alentours du barrage. À cet effet, et afin de redonner à ce barrage son image d'antan, l'assemblée générale du conseil consultatif recommande avec insistance l'intervention de toutes les parties concernées. D'autre part, les représentants des irrigants de cette localité ont interpellé la direction de l'hydraulique de la wilaya de Tizi-Ouzou, le ministère de l'Agriculture et celui des Ressources en eau afin d'entreprendre les rénovations nécessaires, mais, hélas, les travaux n'ont toujours pas débuté, idem pour le périmètre irrigable du barrage, qui n'est toujours pas équipé. Ils dénoncent également le problème des malfaçons et des anomalies constatées dans la réalisation des trottoirs, des caniveaux, des conduites de distribution d'eau potable ainsi que des réseaux d'évacuation des eaux usées et de la conduite de refoulement traversant le chef-lieu de la commune. Enfin, les rédacteurs du document concluent en lançant un appel au président de la République : “Nous avons frappé à toutes les portes sans que notre appel ait un écho, nous nous en remettons à vous, espérant que le désarroi des citoyens de notre région puisse prendre fin, et ce, dans l'espoir d'un dénouement favorable." S B