Comme à chaque anniversaire de son assassinat, plusieurs personnes se sont donné rendez-vous, hier matin, au cimetière d'El-Alia, pour un recueillement sur la tombe de Mohamed Boudiaf, ancien président du Haut-Comité d'Etat (HCE) assassiné à la Maison de la culture d'Annaba le 29 juin 1992, par un des chargés de la sécurité présidentielle. Parmi elles, on pouvait distinguer Khaled Nezzar, général à la retraite, Ali Haroun, Réda Malek, le général Mohamed Touati, des membres de la Fondation Matoub-Lounès et des membres de la société civile, qui ont tenu, eux aussi, à rendre hommage à celui qui “symbolisait l'espoir". Plusieurs gerbes de fleurs ont été déposées sur la tombe du défunt, l'un des 6 fondateurs du FLN historique, à l'origine du déclenchement de la Révolution de Novembre. À souligner l'absence de Mme Fatiha Boudiaf, épouse de Tayeb El-Watani, et de son fils Nacer, actuellement en France. Dans une tribune publiée par la presse nationale, à l'occasion du 20e anniversaire de l'assassinat de Mohamed Boudiaf à Annaba par M'barek Boumaârafi, son fils, Nacer, a émis le vœu de rouvrir l'enquête sur l'assassinat de son père, dont la version officielle a conclu à “un acte isolé". Nacer Boudiaf avait lancé auparavant une pétition exigeant une nouvelle enquête sur l'assassinat du président du HCE. M M