Dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, le premier numéro de la revue scientifique et académique "Réflexions et perspectives", éditée par l'université Alger 2, vient de paraître.Cette revue de 502 pages s'intitule "Cinquantenaire de l'Algérie indépendante -Itinéraires et visages en devenir". Composé de huit chapitres, écrits par des enseignants-chercheurs dans la langue française et anglaise, cet ouvrage traite de nombreux thèmes et donne un aperçu des cinquante dernières années de l'Algérie. On peut y lire "Un panorama sur l'Algérie", "La ville baromètre de la crise", "Langues chahutées" ou encore "Orpheline, la culture". Cette initiative entre dans l'optique de donner "la mesure de la finesse d'analyse et de la liberté d'appréciation assurément constructive pour la quête du meilleur qui se situe au cœur des préoccupations de tous", peut-on lire dans la "Lettre du recteur" de Abdelkader Henni. Dans chaque chapitre, plusieurs titres sont mis en exergue. Dans la troisième partie "Enseignement, disparité fonctionnelle", Mohamed Ghamallah revient sur "la crise de l'université algérienne, crise d'une société : perspectives pour une solution". Quant à Madjid Ben Yaou, il décrit "la formation professionnelle et les mutations de son cadre sociétal : économie de bazar et marginalisation de la construction des compétences". Touchant à plusieurs domaines socioculturels du pays, les chercheurs ont passé au peigne fin de nombreuses problématiques depuis l'indépendance de l'Algérie, entre évolution et régression. On peut citer "Orpheline, la culture" où le professeur en littérature comparée et sociologie culturelle, Ahmed Cheniki, dévoile toutes les facettes et aspects de la "culture : rurbanité, altérite et démission". En évoquant le parcours de l'Algérien pendant ces cinquante années, la littérature et le cinéma se sont vu consacrer un chapitre chacun : "Quand la fiction dépasse le réel" et "La force des images".