Les pro-Benflis ne font pas confiance au gouvernement Ouyahia, c'est pourquoi ils exigent son départ si l'on veut que la prochaine présidentielle soit transparente et libre. Avec un tel Exécutif, qui s'apparente à un staff électoral, c'est la fraude garantie, a déclaré le mouhafadh, Akli Arbouche, hier, où la coordination de comités de soutien à la candidature de Ali Benflis devait être, mais l'installation a été reportée à lundi prochain, en raison de l'absence de plusieurs comités de daïra. Arbouche a exhorté les citoyens à s'organiser en comités de soutien à la candidature de Benflis, secrétaire général du FLN, car, l'orateur se dit convaincu que le programme de Benflis est une chance pour le pays pour sortir de la crise. Le député du FLN n'a pas manqué de tirer à boulets rouges sur le président de la République, accusé par le conférencier de vouloir transformer l'Algérie en un royaume. “On ne compose pas un gouvernement avec les gens du douar et de la tribu”, dénonce-t-il, avant de préciser que le chef de l'Etat, censé protéger la Constitution, menace les acquis démocratiques du pays chèrement payés. Concernant le mouvement de “redressement” du FLN, M. Arbouche dira que les congressistes de mars dernier, n'ont pas remis en cause les résolutions des 8e assises. Y compris Belkhadem qui avait salué l'intronisation du secrétaire général de l'ex-parti unique, selon lui : “À Tizi Ouzou, il n'y a aucun militant redresseur”, précise le conférencier qui lance au passage un défi aux “redresseurs” de présenter des cartes de militants 2003. Arbouche qualifiera les “redresseurs” de “chauves-souris” qui s'agitent pour rien. Le conférencier a fait part d'une prochaine installation d'une structure de soutien à Benflis, à l'initiative d'avocats. Mme Bouzou, élue FLN à l'APW de Tizi Ouzou s'apprête, pour sa part, à organiser les femmes en comité de soutien à la candidature de Benflis à la magistrature suprême. Un autre comité s'est fait connaître à travers la presse et est conduit par M. Ould Cheikh Chérif. Y. A.