Président de la République: prendre toutes les mesures pour faire face aux essaims de criquets dans le Sud    Intégration de 82.410 enseignants contractuels: Sadaoui salue la décision du président de la République    Tournoi de la presse-2025 : quatre organes publics animent les demi-finales de la 4e édition    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie en Afrique du Sud    Le président de la République réaffirme son engagement à ouvrir un dialogue national fin 2025 ou début 2026    Plateforme numérique pour veiller au respect des permanences commerciales durant l'Aïd El Fitr    L'agression sioniste contre la ville de Jénine et son camp se poursuit pour le 62e jour consécutif    Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à plus de 50.000 martyrs    "La promotion du contenu numérique pour la protection de l'enfance" au centre d'une rencontre nationale à Alger    Belmehdi préside la cérémonie d'ouverture du Concours national du Prix d'Alger de récitation, de psalmodie et d'exégèse du Saint Coran    Qualifs/Mondial 2026: les Verts reprennent l'entraînement à Sidi Moussa    CHAN 2024: les Algériens achèvent leur stage à Annaba    Le groupe "Djmawi Africa" galvanise le public algérois    L'Algérie appelle la communauté internationale depuis Genève à agir pour garantir le respect de l'accord de cessez-le-feu par l'entité sioniste    d'Abdeslam Bouchouareb Le Gouvernement algérien relève l'absence de la coopération française    Les distributeurs automatiques de billets opérationnels à 96 % à travers le pays    Le Groupe Souakri signe 2 accords de partenariat dont un de 1 milliard de dollars    Les Verts creusent l'écart, le Burkina Faso euphorique, l'Afrique du Sud en tête    Match amical : Le Sénégal affronte l'Irlande le 6 juin à Dublin    «Nous avons atteint notre objectif»    Le Chahid du devoir national, le pilote lieutenant-colonel Bekkouche Nasr inhumé au cimetière de Sidi-Youcef    Deux terroristes de nationalité étrangère abattus à In Guezzam    Le projet de réhabilitation avance à grands pas    Plus de 24 milliards de centimes mobilisés pour l'amélioration en AEP    Un incendie déclaré à «Hadikat Al Yasmine»    La France va revivre un second épisode des Gilets jaunes encore plus radical    L'Algérie dénonce au Conseil de sécurité le «deux poids, deux mesures» dans l'application du droit international    Vers l'inscription de plusieurs sites sur la liste indicative du patrimoine mondial en Algérie    Baisser de rideau de la 12e édition    Une édition à la mémoire à El Hadj M'Hamed El Anka    Secousse tellurique de magnitude 3,0 degrés dans la wilaya de Médéa    Président de la République : l'Algérie ne renoncera pas à la Palestine    Le président de la République réaffirme son engagement à poursuivre l'augmentation progressive des salaires et de l'allocation chômage    Algérie-France: "le contentieux a été créé de toutes pièces"    Président de la République : l'Etat à pied d'œuvre pour généraliser la numérisation avant fin 2025    La nécessité d'un front médiatique national        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'enfant et les troubles du comportement à l'école
Publié dans Liberté le 07 - 10 - 2012

Des enfants âgés de 5 à 6 ans ont effectué pour la première fois leur rentrées scolaire. Ces enfants longtemps habitués à jouer, à être dorlotés se retrouvent du jour au lendemain emmenés de force tous les matins à 7h à l'école pour n'être récupérés que le soir.
D'ailleurs une image me revient spontanément, c'est la réaction de tous les enfants qui entendent la sonnerie de la recréation ou celle de la fin des cours, ils sont tellement contents qu'ils sortent toujours en courant et en criant comme s'ils retrouvaient leur liberté, une liberté qui leur a été confisquée, et retrouvent aussi leurs parents.
Des parents qui ont osé “abandonner" leurs enfants pour les confier à l'école.
Peut-on expliquer à cet âge à un enfant que les études sont la clé de la réussite et du savoir et que pour cela il doit occuper les bancs de l'école durant des heures, des jours, des mois et même des années.
Chaque fois, je me demande comment ils ont pu réussir à canaliser toute cette énergie, parce que dans une classe il y a toujours un enfant qui désobéit, qui donne des coups, et qui ne tient pas en place, appelé le “turbulent" et à côté de lui, il y a un autre enfant qui obéit, qui ne bouge pas, qui ne parle pas, appelé le “sage".
Peut-on parler dans ce cas de trouble du comportement pour le premier enfant ou le second ou les deux à la fois ?
Bien sûr que non, les spécialistes appellent le premier un enfant hyper-actif, plein d'énergie et qu'il est impératif de l'orienter et de canaliser toute sa force et appellent le second un enfant timide et qu'il est impératif aussi de déceler en lui des capacités et de les développer.
Mais aujourd'hui un instituteur peut-il s'occuper de ces cas quand il a une classe surchargée ? Peut-il expliquer ses cours convenablement et peut-il se rappeler tous les noms des élèves et mettre un visage sur chaque nom? La tâche parait ardue voire impossible parce que la surcharge des classes (nombre d'élève élevé) a pris le dessus sur la qualité de l'enseignement. Et c'est là que le rôle des parents devient indispensable.
Fini le temps où la maman s'occupait du déjeuner, dîner et de la propreté de ses bambins et l'école faisait le reste. Fini le temps où les parents constataient que leurs enfants évoluaient, apprenaient des choses qu'eux même ne savaient pas. Fini le temps où les parents n'allaient jamais à l'école de leurs enfants sauf s'ils étaient convoqués.
Fini le temps où les enseignants demandaient à voir la mère de ce petit génie pour la remercier.
Fini le temps où l'enfant rentrait avec un bon point.
D'ailleurs c'est quoi un bon point ?
C'était un état de bien-être et de bonheur que ressentait l'enfant lorsque l'institutrice l'appelait en pleine classe pour le féliciter d'avoir été le bon élève pendant la semaine ou le mois, en lui donnant un petit bout de carton ou était marqué “bon point". L'enfant et les parents d'aujourd'hui ne connaîtront jamais cette sensation de bonheur, aujourd'hui les parents doivent accompagner leurs enfants tous les matins en restant des heures dans des embouteillages interminables, ils doivent voir tous les professeurs et sont obligés de recourir aux cours de soutien. Et c'est là que l'idée de créer des écoles privées commence à germer mais est-ce la bonne solution? Avons-nous les moyens de payer des sommes considérables pour chaque enfant ? Pourquoi avons-nous abandonné l'école qui a formé tant de cadres, pour la remplacer par une autre école qui d'emblée est vouée à l'échec.
Ces classes surchargées, ces programmes interminables, ces grèves à tout bout de champ dans cette école vont créer un trouble du comportement de l'enfant avec des comportements durables d'opposition, d'agressivité, de transgression des règles pouvant aboutir avec le temps à des actes de violences graves.
Ces actes de violences sont vécus à l'intérieur et à l'extérieur de l'école, commençant par le refus de porter le tablier, de ramener un livre, d'arriver à l'heure, de ne pas rentrer en classe, de chahuter le professeur et même de fumer pendant la recréation et se terminant par des agressions et des règlements de comptes à l'extérieur de l'école sans oublier un racket qui se voit de jour en jour. Avant les parents étaient rassurés de savoir que leurs enfants étaient en classe car en plus du diplôme qu'ils allaient avoir ils avaient (les parents) un répit. Maintenant, en plus de ces appréhensions et cette peur, ils sont obligés de refaire avec leurs enfants la classe de 6e, du brevet et du baccalauréat.
En conclusion il est impératif de revoir tout cela afin de retrouver l'école d'antan qui a formé des générations d'Algériens qui sont à la tête d'institutions, et qu'il faudra penser qu'ils ne sont pas éternels et doivent être remplacés par ces enfants qui seront les hommes demain.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.