Vous avez clôturé les travaux de ces premières journées de l'entreprise par l'annonce d'un projet d'association des usagers des banques. L'association des usagers des banques existe dans de très nombreux pays. Elle doit apporter beaucoup à l'instauration d'un dialogue professionnel entre les deux entités que sont les entreprises et les banques pour le plus grand bénéfice de l'économie nationale dans son ensemble. Ainsi que cela a cours à travers le monde, une association des usagers des banques est de nature à conforter les complémentarités indispensables entre le monde bancaire et celui de l'entreprise, à un moment où les deux parties sont appelées à faire face ensemble au défi de construction d'une économie algérienne plus performante, plus compétitive et mieux intégrée dans les marchés mondiaux. La construction d'une économie algérienne moins dépendante des hydrocarbures passe inévitablement par une relation harmonieuse entre ces deux acteurs. Quand verra-t-on cette association opérationnelle ? Le forum des chefs d'entreprise compte s'engager au cours des prochains mois dans la mise en place d'une association algérienne des usagers des banques, avec pour objectif principal de travailler en concertation avec les partenaires dans le secteur bancaire. Il s'agit de jeter les bases d'une relation harmonieuse et mieux équilibrée dans l'intérêt économique des deux parties. Les centres d'intérêts de ce dialogue à organiser avec le secteur bancaire national sont nombreux. Il s'agit en particulier de travailler ensemble à la levée des obstacles qui s'opposent au financement de l'investissement, en particulier ceux des moyennes et petites entreprises ; d'accompagner le nécessaire développement du réseau bancaire ainsi que l'élargissement du champ de bancarisation de notre économie, aussi bien au bénéfice des entreprises que des ménages. Il s'agit, également, d'examiner d'un commun accord les voies et moyens de vulgarisation des moyens de paiement modernes et de travailler en permanence à l'adaptation des produits financiers et services aux besoins des usagers en général et des entreprises en particulier. De même que nous voulons travailler de concert au renforcement du dispositif légal régissant les activités économiques et au développement d'un droit des affaires moderne, cohérent et mieux adapté aux exigences d'une économie ouverte et compétitive. Nous sommes au FCE d'avis qu'une telle association est de nature à contribuer aux débats de l'ABEF, un débat que nous voulons économique, sain et vigoureux, en mesure de servir au mieux les intérêts de l'économie nationale dans son ensemble. Je profite de cette occasion pour dire que le FCE sollicite l'appui des autorités compétentes en vue d'une mise en place rapide de cette association, notamment le ministère des Finances et celui de l'Intérieur. M.Y.