Les autorités libyennes négocient un compromis avec les chefs tribaux et militaires de Bani Walid afin de permettre une entrée pacifique des forces régulières dans la ville, a indiqué le porte-parole de la plus haute autorité politique libyenne. “Une force militaire va entrer dans la ville de Bani Walid avec l'accord des tribus locales", a déclaré le porte-parole du Congrès général national (CGN), Omar Hmidan. Selon Salem El-Aouaer, le chef militaire de cette ville, un bastion de fidèles de l'ancien régime déchu recherchés par la justice, Mohamed Megaryef, président du CGN, la plus haute autorité politique du pays, devait se rendre jeudi à Bani Walid. “Nous attendons aujourd'hui la visite du président du Congrès. Mais je ne sais pas comment il va rentrer dans la ville, au moment où les milices de Misrata continuent à nous bombarder", a déclaré le chef militaire. Ces groupes d'ex-rebelles, désormais sous le contrôle de l'armée, originaires de Misrata, ville voisine de Bani Walid, assiègent depuis plus de deux semaines cet oasis aux portes du désert. R. I. / Agences