Le vote des corps constitués ne cesse de soulever la colère des citoyens et des partis politiques, à chaque consultation électorale. En effet, on apprend qu'à Adekar, les membres de l'ANP s'apprêtent à voter massivement aux élections municipales, suscitant ainsi la méfiance des organisations politiques. Dans une déclaration parvenue, hier, à notre rédaction, le Parti socialiste des travailleurs (PST) écrit : “Après avoir imposé leur inscription illégale et massive lors des législatives de mai dernier, pour gonfler artificiellement le taux de participation, prétextant des conditions climatiques exceptionnelles pour bafouer la loi en la matière, le voilà qui s'appuie sur le même réservoir électoral pour contrecarrer la liberté de nos concitoyens à choisir librement et démocratiquement leurs représentants." Pour le PST, “les membres de l'ANP votent sur instruction de leur hiérarchie, les faire voter aux élections communales revient à préfabriquer une APC". Et au PST de conclure qu'à ce prix, “autant désigner une DEC ! (délégation exécutive communale, ndlr)". Le PST considère qu'il y a là “violation flagrante et manifeste de la Constitution (art. 10) et de la loi électorale (art. 4, 8,10)" et appelle à un rassemblement aujourd'hui à Adekar pour manifester son “opposition au vote des membres de l'ANP et autres corps constitués non résidents et exiger leur radiation de la liste électorale". Pour le PST, “le vote communal appartient aux citoyens de la commune". M. F.