Tipasa : La voie express Alger-Cherchell fermée par les citoyens La voie express reliant Alger à Cherchell a été bloquée, mercredi, par des citoyens mécontents au niveau des communes de Bou-Haroun, Bou-Ismaïl et Sidi Rached indiquent nos sources. Les habitants de Bou-Haroun, qui ont vu la démolition récemment de 35 logements, réclament le revêtement des quartiers jetés aux oubliettes par les ex- élus qui n'ont pas tenu leur promesses avant le 31 octobre, date de leur départ. Quant aux habitants de Bou-Ismaïl, ils ont empêché les services de sécurité de procéder à la démolition des habitations illicites réalisées au niveau des quartiers Hamrat et les carrières, indiquent une source sécuritaire. Pour les citoyens de Sidi Rached, localité limitrophe avec la commune de Tipasa, qui a vu la semaine passée l'inauguration d'un nouveau siège de la police, réclament l'amélioration du cadre de vie tout en refusant la création de décharge publique sur le territoire de la commune. B. BOUZAR GhardaIa : 4 morts et 4 blessés graves dans deux accidents L'hécatombe continue sur la RN°01 qui traverse de part en part le territoire de la wilaya de Ghardaïa. En effet et alors qu'une fine pluie commençait à goutter, c'est sur ce dernier qu'a eu lieu jeudi vers 9h du matin à Oued Nechou, un terrible accident entre un véhicule de tourisme, de marque Chevrolet et deux camions dont un semi-remorque qui s'est complètement renversé sur le bas-côté de la route. C'est précisément à une vingtaine de kilomètres de Ghardaïa, sur la RN1, en direction de Laghouat, à l'entrée sud de la ville de Berriane, que le drame s'est produit. Le choc a été d'une tel que 2 des 5 passagers de la voiture de tourisme sont morts sur le coup alors que les 3 autres, sérieusement blessés, ont été évacués par la Protection civile vers les urgences médicochirurgicales de l'hôpital Dr Tirichine de Ghardaïa tandis que les dépouilles des deux victimes, âgées de 28 et 27 ans, ont été déposées à la morgue de l'hôpital Gueddi-Bakir. Le second drame a eu lieu presque au même moment et à quelques encablures de là. C'est sur le CW33, à 30 km à la sortie de Berriane en direction Guerrara, qu'un autre véhicule de marque Chevrolet, avec à son bord 3 personnes a dérapé, effectuant plusieurs embardées avant de s'immobiliser les 4 roues en l'air provoquant la mort sur le coup de 2 passagers et des blessures graves au troisième. Les éléments de la Protection civile de Berriane qui se sont rendus sur les lieux ont dû utiliser tout un matériel de désincarcération pour retirer les dépouilles des victimes et le blessé. Ce dernier a été transféré aux urgences médicochirurgicales de l'hôpital Dr Tirichine de Ghardaïa alors que les dépouilles des deux victimes, âgés de 69 et 58 ans, ont été déposées à la morgue du même hôpital. L. KACHEMAD ELECTIONS LOCALES à LAGHOUAT : Le fnic dénonce les partis qui jouent sur la fibre tribale Après un début de campagne électorale plutôt morose dans la wilaya de Laghouat, le Front national des indépendants pour la concorde (FNIC) serait le premier parti en lice pour les locales du 29 novembre prochain, à avoir réussi à casser cette monotonie. En effet, la rencontre de proximité tenue en fin de la semaine écoulée à Hassi Dellaâ, commune située à quelques 130 km au sud-est du chef-lieu de wilaya, s'est transformé en meeting où plus de 300 personnes ont écouté avec intérêt le discours des candidats. Hassi-Dellaâ, plus exactement au niveau de la cité Emir-Abdelkader, en présence de l'ensemble des candidats, le tête de liste a prononcé son discours par lequel il a exposé les axes directeurs de son programme politique. Contrairement à ses concurrents qui convoitent les voies des 5 000 électeurs et électrices, Bouazzara Benharzellah qui drive la liste APC, n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer “ceux qui continuent à jouer sur la fibre tribale des électeurs", avant d'ajouter que “le quotidien du citoyen est le même pour le Harzli, Al-Hedjadji, Al-Makhloufi, Al-Nayli et les autres citoyens''. Pendant plus d'une heure devant la foule compacte, Remilat Mohamed, ancien journaliste et auteur d'un livre sur l'histoire de la région de Laghouat, deuxième sur la liste de ce parti, a mis en évidence “les conséquences néfastes du tribalisme qui continue à ronger le tissu social, d'une part, et l'urgence de réhabiliter la citoyenneté, d'autre part''. Il dira en substance que le FNIC a opté pour une campagne électorale “propre et loin de toute considération subjective" avant d'ajouter qu'à travers ses candidats, son parti a opté pour un travail de proximité “à même de leur permettre de débattre avec les citoyens et de leur expliquer leur programme". BOUHAMAM AREZKI
