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Leur immixtion coûte cher à l'image internationale de l'Algérie
Les raisons des dérapages
Publié dans Liberté le 12 - 11 - 2012

Le président de la République en avait fait son action qu'il voulait la plus aboutie : redorer l'image de marque de l'Algérie sur la scène internationale. Les différents ministres qui se sont succédé à la tête du département de la Jeunesse et des Sports l'ont, pourtant, presque tous écornée. Le contraste est édifiant et saisissant.
La question se pose, dès lors, d'elle-même ? Qu'est-ce qui fait qu'un ministre, tout membre du gouvernement qu'il est, dépasse les bornes de tout entendement réglementaire jusqu'à se faire taper sur les doigts par les instances internationales ? Avec tout ce que cela suppose et appose comme affront et camouflet.
En politique extérieure, cela s'appelle une entorse à la diplomatie. Ailleurs, cela passe pour une bavure, une faute grave qui condamne son auteur à un arrêt au terminus des présomptueux. En Algérie, cela passe. Tout court et le plus normalement du monde.
Depuis la nouvelle Constitution approuvée par référendum en février 1989 qui consacre le multipartisme et le vote en juillet de la même année, par l'Assemblée populaire nationale, de la la loi sur les associations à caractère politique qui autorise la création de partis, presque tous les ministres, toutes tendances confondues, qui ont eu à diriger le MJS se sont fait épingler par les instances internationales pour leur goût avancé de l'immixtion dans le travail des fédérations qui leur sont affiliées. Et si cela avait pour cause la formation apolitique des ces ministres qui ne semblaient pas avoir saisi l'essentiel de la mission qui leur avait été confiée, encore moins assimilé ses finalités premières ? Que Leïla Aslaoui s'acharne sur Omar Kezzal au lendemain du désastre de Ziguinchor, que Mouldi Aïssaoui veuille envoyer, plus tôt que prévu, Saïd Amara au placard, qu'Aziz Derouaz tente de verrouiller le jeu à la FAF à travers un système électif propre à l'ancien handballeur qu'il était ou que le chirurgien Yahia Guidoum s'entête à opérer un changement anesthésiant aux assises d'une fédération à laquelle il voulait greffer une partie de ses experts en blocage de mandats, n'épouse, en aucun cas, ce qui est censé être une feuille de route d'un ministre et ne ressemble, en rien, à ce que doivent être les prérogatives, les priorités et les soucis premiers d'un MJS.
Promouvoir une politique en sport, voilà ce qu'aucun de ces ministres n'a fait, ou essayé de faire. Exception faite de Sid-Ali Lebib qui a réussi à doter le département qu'il dirigeait d'une conséquente enveloppe financière, aucun de ceux qui lui ont succédé, de la magistrate Leïla Aslaoui à Mohamed Tahmi, en passant même par Boubekeur Benbouzid, n'ont laissé de trace indélébile, de projets ambitieux ou d'avancées concrètes en matière de lois à adopter ou de règles à promouvoir. Aucun des MJS passés du côté du 1er Mai n'a fait montre d'une réelle volonté politique à même de booster ce secteur névralgique et si exposé.
Au lieu de tenter d'arracher un maximum d'acquis pour le sport, les ministres de ce département ont minimisé et réduit, encore plus qu'elle ne l'était à leur nomination, la portée de leurs actes attendus, mais jamais arrivés. Cela assurément par la faute de décideurs qui n'ont, justement, aucune volonté politique de tirer ce département de sa léthargie, désignant à chaque remaniement ministériel un MJS par défaut, car n'ayant jamais songé à installer à la tête de cette institution une personne capable de réfléchir, de prévoir et d'agir. Quel MJS passé pourrait, en effet, se targuer d'avoir légiféré ou été à l'origine de la promulgation d'une loi bienfaitrice pour le sport d'élite, de masse ou de proximité ?
Quel MJS passé pourrait, également, faire l'inventaire des infrastructures sportives bâties et réalisées sous sa coupe pour libérer, un tant soit peu, le sport algérien des contraintes et des risques que présente la vétusté des enceintes héritées de la France coloniale ? Quel MJS passé aurait la légitimité d'évoquer une refondation sportive, dont il aurait été l'architecte, visant à doter l'Algérie indépendante d'une véritable politique de performance, loin de la devise passée et dépassée de Coubertin ? Aucun ! Vu qu'au lieu de s'investir dans la mission dont, eux-mêmes, ils ont été investis, les différents ministres de la Jeunesse et des Sports qui se sont succédé à ce poste depuis maintenant deux décennies ont perdu leur temps à s'immiscer dans les affaires closes des fédérations, à fouler aux pieds les recommandations, pourtant, claires des instances internationales et à s'entêter à vouloir appliquer leurs vérités et à faire la forte tête dans des combats perdus d'avance face à des surpuissantes associations planétaires de la stature de la FIFA ou de l'IHF. Il serait, d'ailleurs, incongru, voire extrêmement naïf, de croire qu'un aussi expérimenté sportif de haut niveau qu'Abdelaziz Derouaz ignorait qu'il s'attirerait les foudres de la FIFA s'il empêchait la FAF de fonctionner selon les statuts ou qu'un aussi pointilleux professeur de la trempe de Yahia Guidoum proposerait, sans en étudier les conséquences, de violer les consignes de la même FIFA juste pour montrer à Raouraoua qui est le véritable chef !
Des démarches à la limite du dictatorial qui ont écorné l'image de marque de l'Algérie et de son gouvernement, fortement fragilisé par son MJS qui lui a valu blâmes, menaces de représailles et avertissements avant suspensions par la faute d'Untel qui se voulait ministre du football, d'Untel qui se voyait expert à la place des experts ou d'Untel qui rêvassait en plain jour d'une FAF à sa guise.
Non formé, politiquement parlant, pour réfléchir, jeter les jalons et faire naître un authentique projet de refondation du sport national qui permettrait à cette jeunesse réellement perdue et sans repères de faire de l'Algérie une nation plus forte, plus rapide et qui vise toujours plus haut, le MJS, tel que voulu par ceux qui gouvernent ce pays, se “stéréotype" ainsi dangereusement en un chef d'un chantier jamais entamé, bon seulement à s'attirer les procès et les amendes.
Et à écorner, maladroitement, l'image de marque d'une Algérie ridiculisée, par leur faute, sur la scène internationale...
R. B.


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