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Illusion 24e partie
Publié dans Liberté le 11 - 12 - 2012

Résumé : Youcef revint avec les médicaments. Je ne pouvais réveiller Mehdi qui dormait profondément. Mon mari me demande si je retournais au boulot. Son ton autoritaire ne me plu pas. Je le devance pour lui proposer de rester auprès de notre bébé. S'ensuivra un long échange de remarques acerbes !
Nous nous regardions en chiens de faïence un moment, puis il baisse son regard :
- Allons, nous sommes en train de mettre le feu aux poudres.
- C'est toi qui le veut.
Il pousse un soupir :
- Cessons de nous conduire comme des gamins gâtés.
Je ne répondis pas. Mon mari avait vraisemblablement envie de faire la paix. Et...et moi aussi, bien sûr. Mais notre fierté l'emportait toujours.
Il enlève son blouson et l'accroche à la patère de l'entrée avant de se débarrasser de ses chaussures et d'enfiler des mules. Que faisait-il donc ?
Il se dirige vers le salon et se laisse tomber sur un fauteuil. Je le suivis. Il me lance d'une voix fatiguée :
- Je n'irais pas au boulot. Je reste.
- Moi aussi.
Il sourit puis se met à rire. Malgré ma résistance, je fus gagnée par son rire. Nous nous regardons un instant, puis je pris les devants :
- Je vais préparer quelque chose à manger. Tu as une préférence ?
- Oui, je mangerais tout ce que tu proposeras.
Je souris :
- Il y a des escalopes. Je fais des grillades et des frites. Cela te va ?
- Fort bien.
Nous déjeunons ensemble. Youcef se leva plusieurs fois pour se rendre dans la chambre de Mehdi où la nurse avait fini de le changer.
Le petit dormait du sommeil du juste après une matinée agitée. Je me sentais beaucoup mieux. Ma peur s'était envolée et Youcef s'était calmé. Il se proposera même pour faire la vaisselle.
Je libère la nurse. Nous étions tous les deux au chevet de notre fils, la présence d'une tierce personne n'était pas indispensable.
Youcef me rejoint dans la chambre de Mehdi :
- Comment va-t-il ?
- La fièvre est tombée, mais elle risque de revenir. Il touche le front du petit et me regarde :
- Il n'a pas encore commencé son traitement. Avec des antibiotiques, la fièvre et tout le reste ne seront qu'un mauvais souvenir.
- Espérons-le. Je... je suis désolée Youcef, je me suis conduite comme une imbécile.
Surpris, Youcef demeure sans voix.
- Je t'assure que je pense réellement ce que je dis, Youcef.
Lorsque la nurse m'avait appelée, je me suis affolée.
J'ai tout plaqué pour courir à la maison. Je sais que j'aurais au moins pu te laisser un message. Comprends-moi, je ne savais pas quoi faire. Et...
Youcef m'entoure les épaules et m'attire contre lui :
- Tu n'es pas un ange, tu as toujours eu une langue pendue, mais au fond tu n'es pas mauvaise non plus. Je sais que les mamans perdent les pédales devant leur enfant malade, mais les papas aussi ont leur part là-dessus. Tu ne le penses pas ?
Je hoche la tête :
- Si. Ils ont même une grande part... Seulement, je... je crois que souvent nous nous conduisons comme des forcenés sans trop le vouloir vraiment. La colère nous rend aveugles. Heu...c'est un peu le manque de communication entre nous qui nous empêche de ne pas voir plus loin que le bout de notre nez.
- Tu deviens bien plus raisonnable.
Il sourit et poursuit d'un air plus malicieux :
- J'ai lu ton article sur les femmes soumises...
- Hum... et alors ?
- Eh bien, les lecteurs ne partagent pas tous ton avis, tu as dû t'en rendre compte.
- Bien entendu. Mais il ne s'agit pas seulement de mon avis, il y a aussi des dizaines de femmes qui ont parlé de leur vie conjugale et du harcèlement moral dont elles sont victimes.
Il faut ajouter que même en dehors de leur foyer, elles subissent des intimidations : dans la rue, au boulot, dans les lieux publics...etc.
- C'est le tribut à payer pour leur indépendance...
Dans le monde entier, les femmes subissent ces affres. Je pense que c'est un passage obligé pour atteindre certains objectifs.
- Si tu crois qu'il faut que l'homme s'impose pour que la femme soit toujours à sa merci, je te réponds tout de suite que même dans les pays les plus développés, l'homme se cache toujours derrière ce qu'il appelle le sexe faible pour argumenter son impuissance et ses faiblesses.
(À suivre)
Y. H


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