BORDJ BOU-ARRERIDJ : Les lycéens ont marché pour la deuxième journée Les lycéens des classes de terminales de Bordj Bou-Arréridj ont investi, hier, pour la deuxième journée, massivement la rue. La manifestation qui a débuté devant le lycée Saïd-Zerrouki, s'est peu à peu propagée, avant de s'étendre au centre-ville. C'est aux alentours de 9 heures que le coup d'envoi a été donné, et cela a duré jusqu'à midi. S'agissant spécialement de bacheliers, ces derniers se sont mis à grossir peu à peu le rang du cortège, et cela, au fil de la tournée des lycées. Les protestataires ont observé en fin de matinée un rassemblement devant le siège de la Direction de l'éducation de Bordj Bou-Arréridj. La revendication de ces lycéens est : “Le programme de terminale, pour cette année, est surchargé et il est nécessaire de l'alléger un tant soit peu". Chabane BOUARISSA SETIF : Les lycéens veulent la détermination du seuil des programmes Hier matin, des centaines d'élèves des classes de terminales de quatorze lycées du chef-lieu de la wilaya de Sétif sont sortis dans la rue pour afficher leur mécontentement quant à ce qu'ils ont qualifié de surcharge des programmes, l'accélération des cours par les enseignants et l'absence d'enseignants qualifiés pour certaines matières. Ils ont réclamé la détermination du seuil des programmes devant être retenus pour les examens du baccalauréat. Sous une haute surveillance policière, les protestataires ont bruyamment manifesté devant la direction de l'éducation où ils s'étaient donné rendez-vous. Une délégation des lycéens a été reçue par les responsables de la direction qui leur ont promis de porter leurs doléances à la tutelle tout en les rassurant qu'à l'instar des années précédentes, seuls les cours dispensés seront comptabilisés. Les rapports, procès-verbaux et synthèses des inspecteurs de l'éducation nationale et responsables des commissions pédagogiques des wilayas attesteront de l'avancée de l'exécution des programmes. Selon des élèves que nous avons rencontrés, le déficit en matière de dialogue au sein des établissements n'a fait qu'attiser leur colère. “Le directeur du lycée où je suis scolarisé a refusé de nous recevoir dans son bureau", nous a déclaré un lycéen. “Le baccalauréat arrive à grands pas. Nous voulons être fixés pour entamer les révisions", dira une lycéenne. F.SENOUSSAOUI Saisie de 100 caméras de surveillance et 120 000 pétards Dans une opération coup-de-poing, les éléments des différents services des douanes algériennes à Sétif sont parvenus en fin de semaine dernière à mettre la main sur 100 caméras de surveillance importées. Selon les éléments d'information en notre possession, la détention et la commercialisation de ces équipements sensibles est réglementée. Le propriétaire de la marchandise n'a pas présenté les documents justifiant la détention légale des caméras. Par ailleurs, les douaniers en inspection dans plusieurs entrepôts de la ville d'El Eulma ont procédé à la saisie de pas moins de 120 000 pétards et matériel de feux d'artifices importés de Chine ainsi que 50 000 bougies importées de Chine qui servaient à dissimuler la marchandise prohibée. L'amende infligée aux trois personnes incriminées a été estimée à 400 millions de centimes. F. S. Lancement des travaux de l'annexe universitaire d'El-Eulma Les travaux de réalisation de l'annexe universitaire de la ville d'El-Eulma, deuxième agglomération en matière de nombre d'habitants après le chef-lieu de wilaya, ont été lancés depuis quelques jours .Selon les responsables de la direction du logement et des équipements publics, le nouveau campus sera réceptionné après 18 mois. Implantée à la sortie ouest de la ville au lieudit Smara, la nouvelle structure, dont le choix du terrain a été validé par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique lors de sa dernière visite à Sétif, se compose d'un bloc pédagogique de 4 000 places pédagogiques, la direction du rectorat, une cité universitaire de 2000 lits, un auditorium et un restaurant central de 800 couverts. Après son ouverture, la nouvelle structure permettra d'atténuer, un tant soit peu, la surcharge sur les deux universités implantées du chef-lieu de la wilaya, à savoir l'université de Sétif 1 spécialisée dans les sciences et technologies et Sétif 2 spécialisée dans les sciences humaines et sociales. Amar LOUCIF