L'Algérie, l'Angola, le Cameroun, le RDC, l'Egypte, l'Erythrée, la Libye, la Syrie, et le Yémen sont les pays où il y a le plus grand risque de corruption dans leurs gouvernements. C'est ce qui ressort du dernier rapport (Index Programme de Défense et Sécurité) de l'ONG « Transparency International » (TI) publié ce mardi 29 janvier. Une étude basée sur un seul secteur, qu'est la défense. Il est ainsi à noter que les « derniers », il y a six pays africains et deux asiatiques. Classant les pays selon leurs risques de corruption dans le secteur militaire, TI a établi que 70% des gouvernements manquent de transparence dans ce secteur stratégique qu'est la défense. (Voir la carte ). Dans ce rapport une étude sur les méthodes mises en place par 82 pays qui ont été catégorisés en 6 groupes, de A à F, du niveau de risque le plus élevé au moins élevé : GROUPE A – très peu de risque (2 pays): Australie, Allemagne GROUPE B – peu de risque (7 pays): Autriche, Norvège, Corée du Sud, Suède, Taiwan, Royaume-Uni, Etats-Unis GROUPE C – risque Modéré (16 pays): Argentine, Brésil, Bulgarie, Chili, Colombie, Croatie, République Tchèque, France, Grèce, Hongrie, Italie, Japon, Lettonie, Pologne, Slovaquie, Espagne GROUPE D+ - risque Elevé (15 pays ): Bosnie-Herzégovine, Chypre, Inde, Israël, Kenya, Koweït, Lebanon, Mexique, Népal, Serbie, Singapore, Afrique du Sud, Thaïlande, Ukraine, E.A.U. GROUPE D- - risque élevé (15 pays) Bangladesh, Biélorussie, Chine, Ethiopie, Géorgie, Ghana, Jordanie, Kazakhstan, Malaisie, Pakistan, Palestine, Russie, Rwanda, Tanzanie, Turquie GROUPE E – risque très élevé (18 pays): Afghanistan, Bahreïn, Côte d'Ivoire, Indonésie, Iran, Iraq, Maroc, Nigeria, Oman, Philippines, Qatar, Arabie saoudite, Sri Lanka, Tunisie, Ouganda, Ouzbékistan, Venezuela, Zimbabwe GROUPE F – risque critique (9 pays): Algérie, Angola, Cameroun, RDC, Egypte, Erythrée, Libye, Syrie, Yémen Le rapport estime qu'il y a un manque d'informations au sujet du secteur de la défense. Il y est précisé que dans plus de la moitié des pays, les citoyens « n'ont droit à aucune information sur le budget dépensé par leur gouvernement concernant les opérations secrètes ». Toujours selon le rapport de TI, « l'absence de mécanismes de base comme la mise en examen rendant l'institutionnalisation des mesures anti-corruption dans le secteur de défense qui est quasi impossible est la cause de la corruption ». I.A Lien (en anglais) : http://www.transparency.org/news/pressrelease/70_of_governments_fail_to_protect_against_corruption_in_the_defence_sector