Le procès de l'affaire de la BCIA où sont impliqués 43 coaccusés pour le chef d'inculpation de blanchiment d'argent, a été reporté, hier, à Oran, au 6 mars prochain. Le pôle pénal, spécialisé qui instruit cette affaire, a estimé insuffisant le nombre des inculpés qui comparaissaient libres. Les 43 coaccusés ont comparu en février 2007 devant le tribunal criminel près la cour d'Oran pour dilapidation des deniers publics et complicité dans la dilapidation des deniers publics. Cette fois-ci et au regard de la loi, les coaccusés seraient passibles de lourdes amendes et vraisemblablement de la saisie de leurs biens si l'on tient compte de la loi 2006/08 portant lutte contre la corruption et réformée en août 2006. Rappelons que l'affaire relative à la dilapidation d'un montant de 1 320 milliards, avait fait l'effet d'une bombe suite à une succession de retraits de sommes d'argent faramineuses à partir de l'agence de la Banque extérieure d'Algérie (BEA) de Medioni (Oran) et celle de Sig (Mascara). Dans le sillage de cette affaire, une première note d'information a été diligentée par les services de police dès l'été 2003, avant de procéder à l'arrestation de 43 personnes dont le patron de la Sotrapla, les directeurs des agences de Medioni (Oran) et de Sig. Ce dernier décédera au début de l'instruction. Hormis le P-DG de la BCIA, Kharoubi Mohamed, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international, tous les mis en cause sont aujourd'hui en liberté après avoir purgé leurs peines. K R I