Plus de 180 gardes communaux auraient été arrêtés hier par les services de sécurité à travers plusieurs wilayas du pays. Selon Aliouet Lahlou, coordinateur du mouvement de protestation des gardes communaux, dans la seule wilaya de Tizi Ouzou, 40 d'entre eux, qui devaient rejoindre la ville de Boufarik pour participer à la marche et au rassemblement devant l'APN, initialement prévus pour aujourd'hui, ont été arrêtés tandis que d'autres l'ont été à Médéa ou encore à Souk-Ahras. “Nous condamnons cet agissement de la part des services de sécurité. Nous ne voulons pas affronter les services de sécurité. Nous voulions uniquement faire cette marche pour revendiquer nos droits légitimes", a déclaré M. Lahlou. Selon lui, une demande de reprise du dialogue avec le ministère de l'Intérieur, accompagnée d'une plate-forme de revendications, a été transmise avant-hier, lui accordant un délai de 15 jours pour une étude sérieuse du dossier des gardes communaux. Les actions prévues aujourd'hui sont donc annulées de fait, mais “nous ne baisserons pas les bras sans avoir obtenu nos droits et les droits des victimes décédées pour sauver l'Algérie", a-t-il ajouté. K. F