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Séminaire national sur la crise au Sahel africain à TamAnrasset
L'Algérie face aux enjeux géostratégiques des USA et la France
Publié dans Liberté le 21 - 02 - 2013

Le rôle de l'Algérie dans le développement, la sérénité et l'instauration de la paix au Sahel est on ne peut plus déterminant, s'accordent à dire les professeurs universitaires venus des quatre coins du pays pour prendre part au séminaire national sur la thématique organisé, hier, au centre universitaire El-Hadj Moussa-Ag Akhamok de Tamanrasset. Deux jours durant, une vingtaine de chercheurs et spécialistes en sciences politiques et relations internationales se relaieront à la salle de conférences pour débattre de la situation sécuritaire au Sahel et ses retombées sur l'intégrité territoriale et les forces de l'Etat algérien. Dans cette optique, le professeur Mustapha Saïdj de l'université d'Alger a, en expliquant les enjeux géostratégiques et géopolitiques de la France et du pays de l'oncle Sam, mis en relief “le rôle primordial que devaient jouer nos diplomates tout en évitant la politique de l'autruche. Du point de vue géopolitique, l'Algérie doit faire preuve de plus de sagesse pour assurer son unité et son intégrité territoriale, notamment avec les soubresauts que subit le Sahel africain. Les accords de coopération militaire et d'alliance conclus avec les grandes puissances doivent jouer en sa faveur en raffermissant son rôle dans la prise de décisions en tant qu'acteur principal et non pas en tant que subalterne dont le rôle est simplement réduit à l'exécution des décisions prises par les Occidentaux". Et de poursuivre : “Il convient de rappeler les bonnes leçons tirées de la crise libyenne. La crise au Sahel est l'affaire de tous les pays nord-africains. Il est temps d'unifier les rangs pour faire face à toutes les menaces étrangères et aux conflits ourdis sous le couvert humanitaire. Les pays du Sahel doivent savoir que leurs problèmes socioéconomiques n'intéressent guère les Occidentaux qui deviennent, eux-mêmes, des ennemis une fois après avoir senti que leurs intérêts sont menacés. Cela mène à dire que les Français et les Américains ne veulent aucunement de la stabilité sécuritaire aux pays du Sahel, car ce qui les importe réellement ce sont les richesses confinées dans les entrailles de ces régions. Je recommande de relire l'histoire de la politique algérienne, notamment en ce qui concerne les dispositions des accords d'Evian relatives à l'occupation des Français du Sahara deux ans après la découverte du pétrole en 1957." Le conférencier a, en fouinant dans l'histoire de la colonisation française, fini par déduire que la guerre menée par la France au Nord-Mali sert de protection aux intérêts de ses grandes sociétés et n'a rien à voir avec la conceptuelle des droits de l'Homme. “L'intervention militaire de la France vise essentiellement à changer la carte géostratégique dans la zone du Sahel. Nul besoin de rappeler que les Français et les Américains ont toujours cherché à se partager le gâteau. L'exemple de ce qui s'est passé entre la société pétrolière italienne ENI, la société française Total et les sociétés américaines en Libye est palpable. L'exportation du Printemps arabe est une stratégie adoptée par les Occidentaux dans le but de parvenir aux richesses des pays du Sahel. Africom, lancé par Bush, consiste à renforcer les bases militaires des Américains dans certains pays de l'Afrique à l'effet d'élargir son champ d'intérêt et, surtout, couvrir jusqu'à 25% de ses besoins en matière de pétrole. Plus de 5 000 soldats américains ont été dépêchés en Afrique. Toutefois, l'objectif est le même : s'enrichir et renforcer leur stratégie sur la scène mondiale." De son côté, le professeur Omar Ferhati de l'université de Biskra a brossé un tableau peu reluisant sur les retombées de cette crise sur la sécurité nationale, notamment en ce qui concerne le crime organisé qui a pris des proportions alarmantes. Il a aussi évoqué, lors d'une présentation étayée par des chiffres, les attaques terroristes perpétrées sur le territoire algérien depuis ces huit dernières années. Des actes barbares et hostiles souvent revendiqués par des sbires obscurantistes activant au nord du Mali sous le sceau d'Aqmi ou d'autres organisations terroristes.
R K

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