Le délai d'application des nouvelles dispositions contenues dans le décret 12-214 du 15 mai 2012 fixant les conditions et les modalités d'utilisation des additifs alimentaires dans les denrées destinées à la consommation humaine arrivera à son terme à la mi-mai de l'exercice en cours. Ainsi donc, les opérateurs économiques concernés par ledit décret ont bénéficié d'une période d'une année pour se mettre en conformité avec les dispositions prévues par le nouveau texte qui détermine la nature et les dosages des additifs pouvant être incorporés dans les denrées alimentaires. Pour faire simple, l'on définit l'additif alimentaire dans le sens dudit décret comme “toute substance qui n'est normalement ni consommée en tant que denrée alimentaire en soi, ni utilisée comme ingrédient caractéristique d'une denrée alimentaire". Ce qui rend obligatoire pour les producteurs et fabricants de produits alimentaires de mentionner sur leurs emballages les mesures de poids et de volume des additifs incorporés et les avertissements par des mentions en ce qui concerne leurs “effets secondaires", tels que “déconseillé aux individus allergiques et/ou présentant une intolérance aux additifs", “déconseillé aux enfants", s'il s'agit d'édulcorants. Ayant fait l'objet d'une large diffusion auprès des fabricants opérant dans le secteur agroalimentaire, notamment les transformateurs de viande, les producteurs de glaces, de jus et de boissons gazeuses, les confiseurs, le décret entrera en application à la date butoir même si l'on signale que des opérateurs ont formulé quelques réserves auprès des services concernés. En effet, des demandes de dérogation pour l'utilisation des stocks d'emballages non encore consommés ont été adressées à la tutelle afin de leur permettre de pouvoir bénéficier d'un délai de grâce afin de leur éviter un manque à gagner qui pourrait obérer leur équilibre financier. Pour les services de la Direction du commerce, les nouvelles dispositions contenues dans le décret suscité ont fait l'objet d'une vaste campagne de diffusion et d'information à travers les médias et par le biais de correspondances envoyées aux différents opérateurs présents dans le territoire de la wilaya. M. E-B