Après avoir réussi à introduire et à généraliser le concept de la banque assise, la BADR vient de prouver que ses actions de modernisation ne laissent pas indifférents les autres acteurs de la place. Mieux, le service personnalisé qui est une forme nouvelle et inédite de pratique bancaire, mis en œuvre par la Badr, a suscité l'enthousiasme de certaines banques de la place, à l'image de la Baraka bank. En effet, dans la 7e promotion des chargés de clientèle formés par la Badr, pas moins d'une douzaine de cadres de la Baraka bank ont suivi le stage de formation, suivant le programme spécial mis en œuvre par la Banque de l'agriculture et du développement rural. L'événement a d'ailleurs été fêté, hier, à l'hôtel Sofitel, au cours d'une sympathique réception où l'on pouvait remarquer l'originalité de l'uniforme du personnel féminin de la Badr, une autre nouveauté pour identifier la grâce de ces chargées de la clientèle vêtues aux couleurs de leur banque. Normal, diront certains, “puisque le service personnalisé tel que conçu à la Badr n'existe nulle part ailleurs. C'est une signature algérienne”. Comme l'a si bien martelé le président-directeur général de cet établissement, M. Farouk Bouyacoub, “il est temps de réconcilier les opérateurs économiques avec leurs banques”, d'où l'investissement en direction de la formation et de la valorisation des ressources humaines, afin de repenser autrement le métier de banquier. Le chargé de clientèle est appelé à répondre à toutes les préoccupations du client et sont sommés “même à se révolter contre les forces d'inertie et de ne mettre en avant que l'intérêt de la banque qui passe par l'expression des compétences”. Ce message d'encouragement aux nouveaux responsables, classés au rang de l'élite, émane du président-directeur général, résolu à lutter contre la bureaucratie bancaire et autres tentations liées à l'exercice du métier. A. W.