“Ferhat, mon fils, est un véritable lion et je suis fière de son parcours héroïque. En fait, il ne fait que poursuivre le combat sacré de son regretté père qui a combattu le colonialisme français pour l'indépendance et la liberté", dira Nna Ouiza qui souffre terriblement de l'absence de son fils. Au lendemain de la grande marche populaire du 20 Avril qui a vu des milliers de citoyennes et de citoyens manifester en masse dans les rues de Tizi Ouzou pour commémorer tel qu'il se doit le 33e anniversaire du Printemps berbère d'Avril 80 et exiger, une fois de plus, l'officialisation de tamazight en Algérie, le bureau régional de Liberté à Tizi Ouzou a eu l'agréable surprise et le grand privilège de recevoir la visite de Nna Ouiza Mehenni, téméraire veuve de chahid et digne mère de Ferhat Mehenni, président du MAK, venue témoigner toute son affection pour son fils exilé à l'étranger et surtout mettre le holà à tous les mensonges colportés contre son héritier et sa noble famille résidant à Maraghna, dans la commune d'Illoula-Oumalou. Accompagnée de plusieurs membres de sa famille, notamment sa fille Nna Aldja (la sœur de Ferhat Mehenni), du président du comité du village de Maraghna, Chalal Madjid, et du vice-président du MAK, Bouaziz Aït Chebib, la vieille Nna Ouiza a tenu à affirmer avec beaucoup de fierté et de conviction que “Ferhat est le digne fils de son valeureux père, le chahid Méziane Ferhat, tombé au champ d'honneur en 1961 dans la région de Aïn El-Hammam". Aujourd'hui âgée de 87 ans, Nna Ouiza a bien de la peine à faire face aux souffrances de la vie quotidienne mais elle tient à affirmer qu'elle continue à vivre pour son fils et son combat. “Mon fils est un véritable lion et je suis fière de son parcours héroïque. En fait, il ne fait que poursuivre le combat sacré de son regretté père qui a combattu le colonialisme français pour l'Indépendance et la liberté", dira Nna Ouiza qui souffre terriblement de l'absence de son fils, tout comme elle a grandement souffert, il y a quelques années à peine, de la disparition tragique à Paris de son petit-fils Méziane, le digne héritier de Ferhat. “C'est au nom de la liberté que Ferhat a perdu son père alors qu'il était encore très jeune car orphelin à l'âge de 10 ans à peine. C'est au nom de la liberté que Ferhat a perdu atrocement son fils Méziane qui portait fièrement le prénom de son grand-père chahid. Et c'est aussi pour la liberté que mon fils Ferhat a sacrifié toute sa vie, que Dieu le bénisse et le protège dans son combat", clamera Nna Ouiza aussitôt relayée par sa fille Nna Aldja, tout aussi fière de son frère Ferhat. “Non seulement je suis fière du parcours élogieux de mon frère Ferhat mais je tiens à vous affirmer que mes quatre fils, Juba, Youghourta, Smaïl et Zahir Amayas qui est déjà un chanteur engagé en France, sont aussi très fiers de leur oncle maternel, ils s'identifient pleinement à son combat héroïque pour tamazight et le bien-être de la Kabylie", dira sa sœur avec un gros sentiment d'admiration pour Ferhat. “Au village, Ferhat est un exemple et une idole pour les jeunes et tous les villageois, grands et petits lui vouent beaucoup de respect et de sympathie", dira, de son côté, le président du comité de village de Maraghna, qui a tenu à accompagner Nna Ouiza et toute sa famille. Enfin, le représentant du MAK à Tizi Ouzou, Bouaziz Aït Chebib, dira que “Ferhat Mehenni est un homme brave et sincère qui combat pour des idéaux politiques que nous partageons et les militants du MAK, qui savent pertinemment que Ferhat dérange beaucoup de clans, sont plus que jamais déterminés à se dresser comme un seul homme contre tous les ennemis de la Kabylie qui oseraient porter atteinte à son intégrité et sa notoriété". M. H. Nom Adresse email