à Batimettalian, les affrontements entre habitants et forces de l'ordre sont histoire courante, chaque fois qu'une décision est prise pour les reloger. Mais, selon les dires du premier responsable de la wilaya, le relogement des habitants de Batimettalian est une décision entérinée. Le rapport d'analyse confirmant la présence d'amiante à haute toxicité à Batimettalian, les bâtiments en préfabriqué sis à Es-Sedikia, dont certains locataires de cette cité niaient la présence, existe. Il y en a même deux, un établi par le laboratoire analytique Cetim, le Centre d'études et de services technologiques de l'industrie des matériaux de constructions, qui relève du groupe industriel des ciments d'Algérie, et le deuxième par un groupe de médecins relevant de la direction de la santé de la wilaya d'Oran. Le premier rapport a pour conclusion la “présence d'amiante de haute toxicité sur les échantillons prélevés sur les éléments intérieurs des bâtiments de la cité en préfabriqué d'Es-Seddikia". Le rapport atteste la présence d'amiante de type chrysotile et lizardite. Le chrysotile est le plus dangereux des types d'amiante, après une exposition prolongée à de fortes doses, il peut provoquer le “cancer du poumon". Pour ce qui est du rapport des spécialistes de la santé, il relève que les locataires de Batimettalian vivent un danger réel pour leur santé. De leur côté, les habitants de la cité en question sont divisés. Certains veulent être relogés alors que d'autres font tout pour que l'opération échoue. Les premiers disent être conscients du danger qui les guette dans une cité dont la durée de vie a expiré. “Nous demandons aux autorités locales de nous reloger dans les plus brefs délais". Les réfractaires à tout délogement n'en démordent pas et affirment qu' “il n'y a pas plus de cancéreux dans notre cité que dans les autres cités de la wilaya. On veut juste récupérer l'assiette foncière qui nous abrite." “On a demandé à ce que tous les ménages vivant dans un appartement soient pris en charge lors du déménagement et non pas selon le nombre de logements de notre cité, on a aussi demandé à être relogés dans un site autre que haï Yasmine, vous vous imaginez quitter Es-Seddikia, face à la mer, avec pour voisin la résidence du wali, pour se retrouver dans un ghetto à Yasmine ou Nour", ajouteront-ils. Ces derniers semblent tenir les commandes dans cette cité et menacent même de “mettre le feu dans nos maisons si on veut nous déloge de force." A Batimettalian, les affrontements entre habitants et forces de l'ordre sont histoire courante, chaque fois qu'une décision est prise pour les reloger. Mais, selon les dires du premier responsable de la wilaya, le relogement des habitants de Batimettalian est une décision entérinée. B. A Nom Adresse email