Il serait transféré à l'Institution nationale des Invalides. Cet établissement est une structure médicale de pointe spécialisée dans la prise en charge des blessés de guerre et du grand handicap. Le voile se lève peu à peu sur le flou qui entoure l'état de santé du président Bouteflika : le service de santé des armées français a annoncé, hier, que le président Bouteflika, hospitalisé au Val-de-Grâce depuis le 27 avril dernier, est sorti de cet établissement et est transféré dans un autre établissement militaire de la capitale dont le nom n'a pas été précisé “afin d'y poursuivre sa convalescence". Plusieurs journaux français dont l'Opinion et le Parisien avaient annoncé auparavant que le président Bouteflika “avait quitté le Val-de-Grâce" dans “la plus grande discrétion". “Le président algérien, 76 ans, a été transféré à l'Institution nationale des Invalides, Paris (VIIe), dans un appartement de convalescence", avait indiqué le Parisien, mais sans préciser ses sources. “Depuis 2005, c'est la quatrième fois que le président Bouteflika a été hospitalisé en France", a précisé, par ailleurs, le journal. Nous ne saurons rien davantage. Il serait donc transféré à l'Institution nationale des Invalides. Cet établissement, lieu de mémoire et de réparation, est une structure médicale de pointe spécialisée dans la prise en charge des blessés de guerre et du grand handicap. Interrogé par les journalistes, le porte-parole français des Affaires étrangères a seulement confirmé la présence du président sur le territoire français. “Il est, en effet, en France. Je vous renvoie aux déclarations faites par le Premier ministre algérien hier soir, dans lesquelles il confirme que le président algérien subit un certain nombre d'examens médicaux à l'hôpital du Val-de-Grâce. Pour le reste, c'est aux autorités algériennes de communiquer", a-t-il dit. À une question s'ils sont informés par le corps médical sur l'état de santé du Président, le diplomate s'est abrité derrière le sacro-saint “secret médical". “Je vous rappelle tout de même un grand principe, celui du secret médical, qui s'applique à tous – à un chef d'Etat, à vous ou à moi. Seule la personne concernée, et ses proches sous certaines conditions, peuvent avoir accès à ce type d'informations. Cela relève donc de la confidentialité du dossier médical et nous n'avons pas à être tenus informés", a-t-il dit. Tout en considérant que le fait d'accueillir le président Bouteflika au Val-de-Grâce est “un signe d'une certaine chaleur avec l'Algérie, en raison de la proximité qui existe entre les deux pays", le porte-parole s'est refusé à indiquer le lieu exact où Bouteflika poursuivra sa convalescence. “D'où vous pourriez tirer des conclusions hâtives sur son état. Encore une fois, c'est la raison pour laquelle pour l'instant, nous nous bornons simplement à dire : oui, il est en France. Pour le reste, il appartient aux autorités algériennes de s'exprimer si elles le souhaitent", s'est-il contenté de répondre. Mais encore une fois, en dépit de ces informations et les assurances des responsables algériens, aucune précision sur la durée de la convalescence ni sur la date du retour de Bouteflika au pays. K K Nom Adresse email