L'hypertension artérielle, qui est un facteur de risques des maladies cardiovasculaires, est la première cause de mortalité en Algérie avant le cancer. La prévalence de l'hypertension artérielle (HTA) est de plus en plus croissante, devenant la première cause d'hospitalisation et de mortalité hospitalière en Algérie, selon le professeur Temmar Mohamed, cardiologue, s'exprimant à l'occasion d'une journée médicale de cardiologie, qui a eu lieu à la salle des conférences Hadj-Ahmed-Arslane du nouveau pôle universitaire. Une journée organisée sous l'égide de la société algérienne d'hypertension artérielle, la société algérienne de cardiologie avec la participation de l'association El-Amel des diabétiques de Médéa. Dans le sillage de son intervention, Pr Temmar indiquera que la pression artérielle est désignée comme un facteur prédicatif puissant d'altération des organes cibles et de morbi-mortalité cardiovasculaire. C'est même devenu un problème de santé publique, puisque la pathologie a pris des proportions importantes, a-t-il encore souligné. Pour Pr Benkhedda Salim, l'hypertension artérielle est un facteur de risques des maladies cardiovasculaires, elle est la première cause de mortalité en Algérie avant le cancer. C'est un tueur dangereux et silencieux. La fréquence de la pathologie a été étayée par une étude réalisée par la société algérienne de cardiologie, qui a montré que 35% des Algériens sont hypertendus. Augmentant avec l'âge, la prévalence de la maladie est plus importante chez les plus de 50 ans. Pourvoyeuse de maladies cardiovasculaires, l'HTA est la conséquence de la malbouffe, du tabagisme, de l'inactivité physique, etc. Pour le spécialiste, le message consiste à axer les efforts sur la prévention dès l'enfance, car c'est à cet âge-là que les maladies prennent naissance. Le temps d'incubation des maladies est souvent long avant l'apparition de leurs signes, il est donc nécessaire de protéger le jeune consommateur en l'incitant à changer son mode de vie. Si parfois les maladies sont dues à des facteurs génétiques sur lesquels on ne peut pas agir, il en va autrement pour les facteurs d'environnement dont la nourriture, l'hygiène de vie, etc. En outre, la prévention contre cette maladie chez la femme est l'allaitement maternel qui n'est plus que de l'ordre de 10% chez nous, alors qu'il est de 100% en Norvège. Le même spécialiste préconisera une réhabilitation de la pratique sportive en milieu scolaire pour habituer les élèves à une activité sportive dès l'enfance. M E B Nom Adresse email