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LE MINISTÈRE DE LA SANTE VEUT PROTEGER LA PRODUCTION NATIONALE
251 médicaments toujours interdits d'importation
Publié dans Liberté le 30 - 05 - 2013

Au moment où la rumeur enfle sur la levée de l'interdiction d'importation des produits pharmaceutiques fabriqués en Algérie, le directeur de la pharmacie au ministère de tutelle évoque une concertation sur l'éventualité de rallonger davantage la black-list, contenant actuellement 251 produits. L'idée est de booster la production nationale, qui a bloqué, en 2012, à 36% de la valeur du marché national des produits pharmaceutiques estimé à 3 milliards de dollars.
Le Dr Hafed, directeur général de la pharmacie au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, est formel : les autorités nationales n'ont nullement l'intention de lever l'interdiction sur l'importation des produits pharmaceutiques fabriqués en Algérie. “Il est aberrant de croire qu'une mesure instaurée par arrêté soit supprimée du jour au lendemain. C'est un arrêté qui ne peut être abrogé que par un texte de même nature", a affirmé notre interlocuteur, interpellé sur la question à l'issue d'un atelier consacré à l'industrie pharmaceutique dans le cadre du Forum de partenariat franco-algérien. M. Hafed dit ne pas comprendre d'où vient cette rumeur et à qui elle profite au moment où la tutelle se concerte avec les opérateurs nationaux pour rallonger davantage la black-list, actualisée pour la dernière fois en mai 2011. “Il faut d'abord corriger que la liste comporte 251 produits pharmaceutiques interdits à l'importation et non pas 120 comme cela a été rapporté", a-t-il rectifié.
Depuis quelques années, l'Algérie privilégie l'essor de l'industrie pharmaceutique nationale afin de réduire à 30% la proportion des importations à horizon 2014. À une année de l'expiration de cette échéance, force est de constater que le pays est loin d'atteindre les objectifs fixés. M. Bouras, président de l'Association des distributeurs pharmaceutiques (ADPHA), agréée depuis à peine trois mois, a indiqué qu'en 2012, le volume des importations des produits pharmaceutiques a caracolé à 64%, pour une valeur de 2,3 milliards de dollars. La production locale a bloqué à 36% pour une valeur de 1,15 milliard de dollars. Globalement, le marché national du médicament pèse plus de 3 milliards de dollars, sans prendre en compte le segment hospitalier très important, selon une étude récente d'IMS Health, section. En 2017, il avoisinera les 5 milliards de dollars, marquant une progression annuelle de 10%.
“Le marché algérien du médicament est stratégique et concurrentiel, puisqu'on parle de 200 opérateurs qui y activent", a commenté Pierre Labbé, directeur général de Sanofi Aventis Algérie. Il a souligné que l'Algérie se classe, en la matière, largement à la tête des pays du continent noir, laissant derrière y compris l'Afrique du Sud. Il a rappelé, à ce propos, que les autorités algériennes ont adopté une politique de santé basée sur des dépenses mesurées, tout en assurant une couverture sociale forte, un développement continu des infrastructures de santé. Il a soutenu, en outre, que le pays fait face à des indicateurs épidémiologiques qui renvoient à des sociétés riches et vieillissantes (l'espérance de vie atteindra, en 2020, 82 ans).
À ce titre, le marché national est dominé, en valeur et en volume, par les médicaments pour le diabète (13%) et l'hypertension artérielle (12%). Pour M. Kerrar, le nouveau président de l'Unop (Union nationale des opérateurs pharmaceutiques), l'Algérie ne doit plus être assimilée à un marché, mais considérée comme un partenaire. Il faudra, néanmoins, qu'il soit mieux réglementé.
Si notre pays est l'un des rares Etats à ne pas vivre le phénomène de médicaments contrefaits grâce à la mise en place d'un process de contrôle très rigoureux, comme l'a rappelé le Pr Mansouri, directeur général de l'Agence nationale du médicament et du laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques, référencié pour la quatrième fois aux normes de l'OMS, il souffre d'une désorganisation assez marquée en matière de distribution. C'est ce qui a été d'ailleurs relevé par
M. Bouras.
Le président de l'ADPHA a informé que 120 grossistes assurent l'approvisionnement de quelque 9 028 officines à travers le territoire national. Onze wilayas n'ont pas du tout de distributeurs. “Plus de 2 millions de m2 sont desservis à partir d'Alger", a-t-il affirmé.
S H
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