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Abdelhak Lamiri l'a expliqué en marge du 1er Salon de l'emploi de l'Insim
"La relance économique par l'infrastructure est une grossière erreur"
Publié dans Liberté le 16 - 06 - 2013

"Au lieu de développer un modèle de croissance basé sur l'économie de la connaissance qui sera à même de renforcer les ressources managériales qui constituent une des clefs de la réussite, en Algérie, on a choisi de commencer par un développement par les infrastructures et c'est une grossière erreur. La relance économique par l'infrastructure est un dérapage", a estimé l'économiste Abdelhak Lamiri, qui a animé, hier, une conférence-débat à l'occasion du 1er Salon de l'emploi organisé par l'Insim à Tizi Ouzou pour établir un trait d'union entre les entreprises et les étudiants.
Lors de cette conférence intitulée "Développement du capital humain et performance des entreprises", Lamiri a, ainsi, remis indirectement en question toute la politique économique menée sous le règne de Bouteflika. "Le modèle de développement par l'infrastructure a englouti 500 milliards dont une grande partie a été dilapidée". Le mieux aurait été, explique l'économiste, de développer une industrie de la connaissance avant de passer à une industrie économique diversifiée.
Autrement, dit-il, il fallait commencer par investir dans le cerveau humain avant les infrastructures a-t-il déploré, imputant cet échec à l'insuffisance, sinon au peu d'intérêt qu'accorde l'Etat algérien à l'investissement dans le facteur humain. Sur ce point, Lamiri s'appui sur des données de l'Unesco. En dépit des discours et des efforts loués, la réalité est là. L'Algérie n'investit que 4,5% de son PIB dans la formation alors que dans les pays émergents où les PIB sont déjà plusieurs fois plus importants que celui de l'Algérie, l'investissement dans la formation est d'un ordre de 8% de leur PIB, et en termes de budget, il a atteint, ainsi, jusqu'à
17 fois celui de l'Algérie, a-t-il souligné ajoutant qu'en matière de formation, de recyclage, l'Algérie n'investit que moins de 0,5% de son PIB contre 3,5% dans les autres pays.
Ce constat fait, à quel résultat faudrait-il s'attendre ? Aux yeux du P-DG de l'Insim, c'est surtout l'entreprise économique qui prend un coup. "Faute d'un développement humain capable d'insuffler une dynamique d'innovation, les entreprises sont vouées à la disparition", dit-il.
En ce sens, le conférencier invite à méditer l'exemple de la Chine. "Il faut sortir de la triste analyse qui dit que le développement de la chine s'articule seulement sur les coûts bas de sa main-d'œuvre car ses réformes économiques qui ont conduit à ce que ce pays est devenu étaient axées sur un développement humain faramineux articulé autour de la formation et du recyclage qui lui ont permis d'atteindre une croissance à deux chiffres", dit-il, non sans noter que contrairement à la Chine, en Algérie, lorsqu'on injecte 3 milliards de dollars, on ne produit qu'un milliard de dollars, et ce, à cause toujours de l'absence de qualification. "La situation est grave et elle nécessite un plan Marshall d'investissement dans le cerveau humain", dit-il, pointant ainsi du doigt la politique macro-économique du pays.
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