L'argent coule, certes à flots, au sein du Mouloudia d'Alger, avec l'arrivée d'un balayeur de fonds de la taille de Sonatrach, mais ce n'est pas pour autant que la manne est jetée par la fenêtre. On serait même tenté de dire que nous sommes plutôt bluffés par la lucidité des nouveaux dirigeants mouloudéens à leur tête Abdenour Kaoua, même si ce dernier n'est plus sûr de garder son poste. En effet, le très pragmatique Kaoua qui a sans doute beaucoup appris auprès du coach national Vahid Halilhodzic, ne s'est guère précipité juste après son installation au poste de manager général ; il n'a surtout pas cédé devant la pression des supporters qui exigeaient un recrutement massif et de qualité, histoire d'imiter la politique du frère ennemi, l'USMA. C'était en fait, sans compter sur le sens de discernement de Kaoua qui a d'abord misé gros pour recruter un entraîneur à la réputation bien établie, du moins en Algérie, en l'occurrence le Suisse Alain Geiger. Avec lui, Kaoua fera une évaluation objective de l'effectif actuel. La majorité sera gardée. Il décide aussi de renforcer tous les compartiments de jeu. Du coup, l'ancien international Belaïd renforcera la défense, l'excellent Gherbi de l'ASO, le milieu, et Yahia Cherif l'attaque sans oublier le gardien Fabre à qui incombera la lourde responsabilité de faire oublier un certain Chaouchi. Il ne restera au MCA qu'à trouver un remplaçant à Babouche sur le flan gauche de la défense pour avoir un effectif de qualité sachant que les Bouguèche, Ghazi, Kacem, Yachir et Djallit pour ne citer que ceux-la, sont déjà des valeurs sûres au MCA. Le fait d'avoir réussi à garder l'ossature de la saison dernière est, déjà en soi, une réussite managériale. Le fait d'avoir convaincu de signer les renforts ciblés, en est une seconde, même s'il est vrai qu'avec l'argent de Sonatrach, n'importe quel manager n'éprouverait pas de difficultés à trouver chaussure à son pied. N. A. Nom Adresse email