La préparation d'une équipe est essentielle avant le coup d'envoi de la compétition officielle. Chaque entraîneur cherche ses meilleures formules d'entraînement déjà difficiles, puisqu'elles doivent être adaptées au niveau, aux objectifs mais aussi aux moyens dont il dispose. Elles doivent aussi répondre à un certain nombre de paramètres tout aussi fondamentaux dans le respect strict de la méthodologie de l'entraînement. Sur le plan physique et comme entraînement de base, c'est l'activité par augmentation du volume et de la puissance aérobie. L'activité de développement musculaire comme entraînement préparatoire et enfin l'activité par augmentation de la puissance musculaire et organique devant permettre aux joueurs de supporter les grandes charges de la compétition et de se prémunir contre les éventuels accidents sportifs ou du moins les prévenir ou les atténuer. Sur le plan technico-tactique, c'est l'entraînement à travers des exercices spécifiques au football (organisation du jeu, schémas tactiques de jeu, rapports entre les différents compartiments de l'équipe, etc.). Cette partie de l'entraînement, tout comme les autres aspects d'ailleurs, ne peut être évaluée et n'est susceptible de correction et de perfectionnement qu'à travers la répétition et la synchronisation des mouvements par la pratique du football lui-même, c'est-à-dire les matchs de préparation et de pré-compétition. Occulter cette préparation ou en escamoter un des aspects, c'est courir droit à l'échec. Le risque est d'autant plus grand, dans la mesure où pour y remédier, une trêve d'une assez longue durée est indispensable. à moins d'attendre la trêve hivernale, mais d'ici là les jeux seront presque faits et beaucoup d'eau aura coulé sous les ponts. Au bout de la troisième journée de championnat, le visage des équipes en corrélation avec les différents modes de préparation effectués par chacune d'elles est découvert. Pour celles dont la préparation est imparfaite, il y a absence d'enthousiasme et beaucoup de nervosité chez les joueurs, traduits par une récolte importante de cartons jaunes et rouges et une hécatombe de blessés. La fatigue déjà apparue chez certaines équipes au niveau de la troisième journée jouée 72 heures après la deuxième journée, alors que le temps de récupération est considéré suffisant pour une équipe bien préparée et à la recherche de sa vitesse de croisière. à titre d'exemple, et si on fait un parallèle entre la JSK d'une part et l'USMA d'autre part, on constate de prime abord que le phénomène de surcompensation (deux charges avec intensité maximale très proches l'une de l'autre, samedi 31 août 2e journée, et mardi 3 septembre 3e journée) s'est produit en faveur de l'une, la JSK en l'occurrence, qui est allée battre le CR Aïn Fekroun sur son terrain, 3 jours après le match nul concédé à domicile contre l'USMA. L'effet inverse s'est produit chez l'USMA, qui s'est fait étriller sur son terrain par le CABBA trois jours après son nul ramené de Tizi Ouzou. Par ailleurs, la JSK n'a récolté au bout de la 3e journée qu'un seul carton rouge et 5 cartons jaunes contre respectivement 3 et 7 pour l'USMA, ce qui équivaut à une moyenne d'un carton rouge et de plus de deux cartons jaunes par match pour cette dernière. Les critiques et les condamnations peuvent parfois paraître acerbes, il est vrai, mais les faits demeurent têtus et tangibles et la logique finit toujours par l'emporter. Les joueurs ne répondent sur le terrain que de la façon dont ils ont été préparés sur le plan physique, technico-tactique et mental, même si le résultat demeure aléatoire. M. H Nom Adresse email