Une autre tripartite consacrée au "social" est prévue pour le mois de décembre prochain. Elle se penchera notamment sur l'article 87 bis, l'IRG et les augmentations des salaires dans certains secteurs, a-t-on appris de sources syndicales. Celle qui se tiendra la dernière semaine du mois de septembre se limitera aux questions liées à la relance économique et l'investissement, ajoute notre source. Ainsi, la tripartite de décembre et "son ordre du jour" seront liés aux résultats de la tripartite de septembre. Le patronat veut arracher le maximum d'acquis dans cette première manche pour pouvoir faire des concessions sur les salaires et le 87 bis lors de la seconde tripartite. L'on sait que le patronat a toujours émis des réticences quant à d'éventuelles augmentations de salaires, qui seront générées par la suppression ou la modification de l'article 87 bis. Selon un responsable syndical, trois variantes portant sur la modification de cet article seront présentées à la tripartite de décembre. Celle qui aura moins d'impact sur la trésorerie des entreprises publiques et privées sera retenue. "On s'achemine donc vers la variante qui consiste à aligner le SNMG sur le traitement de base + l'IEP (indemnité d'expérience professionnelle", poursuit le responsable. Une formule qui va soulager les travailleurs, selon ce syndicaliste, et éviter l'explosion de la masse salariale. Selon un rapport de l'UGTA, la formule relative à l'alignement du SNMG sur le salaire de base et l'IEP concernerait près de 693 313 fonctionnaires et induirait une incidence financière de près de 49 milliards de DA. Alors que dans le cas de la suppression du 87 bis (alignement du snmg sur le salaire de base), l'incidence financière serait de près de 76 milliards pour un effectif de 997 679 fonctionnaires. Mais, c'est dans le secteur économique que l'impact sera plus ressenti, notamment pour certaines entreprises en difficulté financière, où la masse salariale augmenterait de 30 à 40%. M. T. Nom Adresse email