Un site situé entre les cités émir-Abdelkader et Bachir-El-Ibrahimi, sur la route menant vers Biskra, continue à subir une affreuse urbanisation anarchique par le fait de citoyens indélicats, se considérant au-dessus des lois. Des citoyens se disent préoccupés par la menace qui pèse sur le foncier dans la commune de Hassi Dellâa (100 km au sud de Laghouat). "Il faut sauver ce qui reste du foncier urbain. Nous sommes contre la dilapidation et la consommation anarchique et désordonnée des réserves foncières de notre commune", ont lancé des citoyens qui se disent très préoccupés de la menace qui pèse sur ce patrimoine public. foncière de 132 lots renseigne sur l'impunité accordée par les pouvoirs publics aux auteurs de constructions et autres extensions anarchiques dans cette paisible localité du Sud. Un site stratégique situé entre les cités émir-Abdelkader et Bachir-El-Ibrahimi, sur la route menant vers Biskra, continue à subir une affreuse urbanisation anarchique par le fait de citoyens indélicats, se considérant au-dessus des lois. En effet, un réseau versé dans les transactions illicites de lots de terrain à urbaniser y opère au vu et au su de tous, au détriment des biens de la collectivité à laquelle un immense préjudice est causé. à se fier aux dires des citoyens de cette localité, la dilapidation du foncier semble être le dernier souci des pouvoirs publics et des élus locaux. "Devant l'anarchie qui règne dans la gestion du foncier, on est en droit de chercher à connaître ce que cache le silence du maire devant la dilapidation de l'assiette foncière totalisant 132 lots", nous confie un citoyen. Pour rappel, le choix de terrain pour le lotissement a fait l'objet d'une délibération votée par l'ex-APC dans laquelle l'actuel maire assumait les fonctions de premier adjoint. Créée par arrêté n°11-278 du 20 mars 2011, la superficie de chaque lot varie entre 180 à 260 m2. Par ailleurs, les 132 lots ne sont, à ce jour, pas encore régularisés par des actes de propriété authentiques. La nature ayant horreur du vide, conjuguée au silence des APC précédentes ont ouvert la brèche à des citoyens indélicats pour s'emparer de ce joyau foncier et ériger anarchiquement des constructions. Plusieurs mois après l'installation de l'actuelle APC, les constructions illicites ne sont pas encore recensées pour entamer les procédures administratives et judiciaires qui s'imposent. Un silence jugé complice par les citoyens. Pis encore, puisque des lots de terrain semblent avoir fait l'objet de transactions illégales à des prix vertigineux ouvrant la voie à la pratique de trafic de lots de terrain à bâtir. Ainsi, un semblant de constructions illicites offrant une vue de désolation est venu bouffer 40% de ce lotissement, sous les yeux des pouvoirs publics. Si le silence de ceux-ci reste incompris en ces temps de crise du logement, le citoyen demeure en droit de savoir si le chef de daïra est au fait de cette mascarade urbanistique. Dans l'affirmative, pour quelle raison les 132 lotissements ne sont-ils pas encore distribués ? Les services communaux et ceux de la police de l'urbanisme procéderont-ils à la démolition des constructions illicites en application des lois qui régissent l'urbanisme, telles celles relatives au permis de construction, de la préservation du patrimoine foncier et de la lutte contre toute forme de construction illicite et du squat d'espace ? Alors que la gestion de la cité dans ces contrées du Sud obéit souvent aux considérations tribales, le dossier du foncier est otage de multiples intérêts des milieux occultes dans cette wilaya du sud du pays. B. A Nom Adresse email