Lors de la fête de l'automne (Thamghra n'Tmenzouth) qui s'est tenue durant ce mois à la ville de T'Kout (Batna), bon nombre d'écrivains, universitaires, et jeunes cinéastes ont fait le déplacement dans cette petite localité. Par eux, le poète et auteur d'expression amazighe, Bachir Adjroud, qui a fait le déplacement d'Annaba. Il évoque pour nous, dans cet entretien, son parcours, son rapport aux mots et à la langue, ainsi que ses projets. Liberté : Pourriez-vous nous raconter, même brièvement, votre parcours ? L'éloignement de votre milieu naturel, et notamment linguistique, ne semble pas vous avoir découragé... Vous n'avez pas écrit uniquement des récits et des nouvelles, vous êtes plutôt connu comme étant poète. Est-ce que votre poésie est reprise par des interprètes Chaoui ? Vous avez parlé lors de votre intervention de textes pour le théâtre, de quoi s'agit-il exactement ? Le grand Aurès regorge de talents et potentiel, aussi bien débutants que confirmés, dans différents domaine de l'art, mais il y aune sorte de mutisme, et ça ne peut pas s'expliquer uniquement par l'absence ou la mauvaise foi des éditeurs... En dépit des difficultés et entraves, vous avez parlé de nouvelles production et projets, pourriez-vous nous en faire part ? R. H. Nom Adresse email