Le président-directeur général du groupe CTC (Contrôle technique de la construction), Mohamed-Chérif Mohamed-Arezki, s'est exprimé, hier matin, sur les ondes de la radio Chaîne III sur le rôle des structures qu'il dirige et qui ont été mises en cause dans l'accident mortel qui s'est produit au stade du 5-Juillet et qui a coûté la vie à deux jeunes supporters usmistes à l'issue du derby USMA-MCA qui s'est joué mardi dernier. En effet, des voix se sont élevées le lendemain du drame pour pointer d'un doigt accusateur les structures du CTC, les accusant d'être responsables de négligence qui a coûté la vie, malheureusement, à deux jeunes supporters, et ce, pour n'avoir pas respecté la réglementation en vigueur en Algérie, en matière de contrôle des infrastructures dont le temple olympique du 5-Juillet. "Notre travail concerne le contrôle des structures neuves quand les organismes nous font appel pour une expertise. Une fois celle-ci terminée, on remet au client l'assurance garantie décennale c'est-à-dire une garantie de dix ans. Et puis, il faut savoir que le contrôle n'est pas réglementé et, du coup, il peut intervenir à tout moment mais à condition qu'on soit saisi à cet effet. Une fois qu'on a fini notre travail, on remet à nos clients un rapport final qui permet aux entrepreneurs de bénéficier d'une garantie décennale", se défend le patron du CTC. Concernant le contrôle technique, qui est la principale mission de ses services, le patron du CTC a indiqué, à ce titre, que le rôle de ces derniers peut se faire à travers un module d'expertise en cas de catastrophe naturelle, ou de demande de conseils. "Mais ceci ne peut intervenir qu'une fois qu'on est saisi pour faire un travail, ou à travers une réquisition. On ne peut, donc, pas intervenir sans qu'on soit avisé. C'est les exploitants qui sollicitent les services du CTC. Après nos conseils, chacun fait ce qu'il veut. Il n'y a pas de suivi. Nous, on nous donne un travail, on l'exécute. On fait valoir notre constat. On ne suit pas particulièrement les projets en construction. Nous, notre travail se limite au contrôle technique ou pour une contre-expertise que les exploitants ou les entrepreneurs nous demandent, tout comme ils peuvent solliciter d'autres boîtes internationales. Il y a un contexte, un lieu et un objet. Nous ne faisons pas de contrôle alibi", a-t-il ajouté. Concernant l'expertise de ses services au niveau du stade du 5-Juillet, le premier responsable du CTC a affirmé qu'un contrôle avait bel et bien eu lieu en 2003 "où nous avons établi un document avec des recommandations que nous avons remises aux services concernés", a-t-il conclu. F. R. Nom Adresse email