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Youcef Merahi hier à Boumerdès
"Je ne crois pas aux promesses d'officialisation de tamazight"
Publié dans Liberté le 07 - 10 - 2013

Revenant sur les propos d'Ahmed Benbitour sur la question de l'officialisation de tamazight, le président du HCA les a qualifiés de "graves". "Je suis le premier à dire que je ne voterai pas pour lui" à la présidentielle, a-t-il tranché.
"Moi, je ne crois pas aux promesses d'officialisation de la langue amazighe" (dans la prochaine Constitution, ndlr), a affirmé Youcef Merahi, président du Haut-Commissariat à l'amazighité (HCA). "Le fait de lancer ce genre de leurre est une manière de faire saliver les Amazighs et de les faire respirer un peu en annonçant que tamazight sera officiel dans la prochaine Constitution, moi je n'y crois pas", a-t-il martelé hier à Boumerdès à l'ouverture des deux journées d'étude sur le thème de l'harmonisation des concepts utilisés dans l'enseignement de tamazight : verbes et modalités nominales.
S'en prenant à l'ancien Chef de gouvernement et candidat déclaré à la présidentielle de 2014, Ahmed Benbitour, M. Merahi a qualifié de "graves" les propos qu'il a tenus à Bouira lors d'un meeting. "Ecoutez M. Benbitour parler à Bouira. C'est grave, ce qu'il a dit. Il a dit que l'officialisation de tamazight doit passer par un référendum. C'est grave de la part d'un ancien Chef de gouvernement, un homme politique de sa valeur et de quelqu'un qui pourrait devenir président de la République demain. Je suis le premier à dire que je ne voterai pas pour lui", a tranché le SG du HCA. Ce dernier est revenu sur l'enseignement de la langue tamazight, soulignant que la naissance de cet enseignement a démarré avec des contraintes. Il observe que "ce qui existait en 1995 comme problèmes, nous les vivons encore aujourd'hui. Certaines contraintes sont d'ordre politique, d'autres sont d'ordre technique. Ces dernières peuvent être levées, selon les responsables de l'éducation nationale même si ça prendra du temps. Et c'est le temps qui nous manque justement", a-t-il dit. Quant aux contraintes politiques, elles relèvent, selon Youcef Merahi, directement de la présidence de la République. "Et c'est là où le bât blesse. Le choix du caractère ou du graphe est d'ordre politique, voire idéologique. Idem de l'obligation de l'enseignement de la langue amazighe. Ces deux problèmes-là grèvent énormément l'évolution de l'enseignement du tamazight et du dossier de tamazight, d'une manière générale". "Nous connaissons tous les conditions difficiles de l'introduction de tamazight à l'école après la grève du cartable en 1995. Difficultés liées à des problèmes intrinsèques à la langue elle-même mais également liées à des conditions exogènes telles que l'absence de formation des formateurs, l'insuffisance de l'encadrement, d'une formation qualifiante, de supports pédagogiques, etc.", a encore ajouté Youcef Merahi. Selon lui, le développement de tamazight ne lui permettait pas encore d'assumer la pratique de l'enseignement qui a toujours été l'apanage des langues de tradition écrite, l'écriture étant un préalable à toute activité pédagogique soutenue. Aussi, les ouvrages existants, principalement des travaux de spécialistes en linguistique sur la langue amazighe, n'étaient pas destinés à la pratique de l'enseignement. En conclusion, Youcef Merahi appelle à des états généraux pour l'enseignement de la langue amazighe.
M. T.
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